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[CNAM] La fin du CNAM…

Et voilà une page qui se tourne de mon côté. Mi-juin j’ai obtenu mon titre d’ingénieur du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) avec la mention très bien. Cela clôture 5 ans et demi de ma vie et j’avoue avoir encore du mal, un mois et demi après, à le réaliser. Avec cette aventure qui se termine, une autre commence, tout d’abord avec la recherche d’un nouvel emploi.

Quand j’ai commencé le CNAM, je ne pensais pas aller si loin. Au départ je m’étais inscrit dans un cursus d’ingénieur, mais avec juste la volonté d’obtenir un BAC +3, voire un +4. J’avoue qu’une fois qu’on s’est lancé, on continue assez simplement. En commençant avec un BTS en Informatique de Gestion, option Administrateur réseaux locaux d’entreprise (ARLE) j’ai tout d’abord fait la licence STIC (Science et Techniques de l’Information et de la Communication), option « informatique générale » (LG004). Cela rajoute deux UE (unité d’enseignement) par rapport au cycle d’ingénieur, mais cela permet d’avoir une « marche », une étape intermédiaire. En effet le CNAM, est à mon sens, une course de fond sur le long terme, et des points de sauvegarde ou d’accomplissement, aident à tenir le cap.

J’ai ensuite demandé une VES (validation des Études Supérieures) afin de transformer deux UE (suivies par « erreur ») en deux autres. J’ai alors continué sur le titre professionnel de « Concepteur Architecte Informatique » en « réseaux et systèmes » (CPN11), qui est un titre de niveau 2, équivalent à un BAC +4. Il s’agit ici d’un titre et non d’un diplôme. Une fois à cette étape, j’avais déjà validé une ou deux UE pour le cycle suivant et j’ai donc décidé de continuer. Il faut dire qu’avec le temps nous nous faisons des contacts au CNAM, et que d’autres allant de l’avant, nous sommes aussi entrainés par ces personnes à continuer. C’est un des aspects positifs, car si on le commence seul, on y rencontre vite des personnes agréables et compétentes avec qui échanger et partager sur nos postes respectifs et sur les matières suivies.

J’ai donc poursuivi sur le diplôme d’ingénieur (CYC14 CNAM Rhône-Alpes) en informatique, Réseaux, systèmes et multimédia. Il s’agit là d’un vrai diplôme, d’un réel titre d’ingénieur et non d’une équivalence. Cela a toute son importance. Le CNAM est un investissement surtout personnel, et pour ma part, le jeu en a valu la chandelle.  Cela n’a pas toujours été évident, mais je suis fier d’être arrivé au bout de cette aventure. Je n’hésiterais pas à conseiller ce cursus à quelqu’un souhaitant continuer à se former tout en travaillant. Je ne connais que l’antenne de Rhône-Alpes, dont je remercie fortement les différents membres administratifs, responsables, formateurs, l’AE2 (Association d’élèves)… mais l’organisation est la même dans les autres régions. Attention toutefois, le CNAM est là pour vous offrir les cartes nécessaires pour continuer, et non, à mon sens, pour vous former sur des technologies précises. On nous ouvre des fenêtres sur de nouveaux aspects, sur d’autres technologies et c’est à nous ensuite de creuser tout cela et de nous former plus avant. Il s’agit d’une ouverture d’esprit. Si vous souhaitez vous former très spécifiquement à une technologie ou un logiciel, je conseillerais de chercher une formation spécifique à cela, spécialisée. Cela n’empêche pas de devoir travailler assez profondément certaines technologies dans diverses UE. 😉

Le support des autres CNAMiens, mais aussi de vos proches sera important. Comme je l’ai écrit, c’est une course de fond, sur le long terme, et nous avons tous besoin de soutien pour le coup. Il existe d’autres témoignages en ligne, mais en me fiant aux avis des mes condisciples, aucun d’entre nous ne regrette et nous en sommes tous fiers. Attention, tout le monde n’arrive pas au bout du cursus. On perd cette notion quand on est en train de parcourir ce chemin avec d’autres qui s’accrochent, mais on croise aussi de nombreuses personnes qui n’iront jamais au bout du cycle d’ingénieur. Certains reprendront peut-être plus tard… Au niveau du rythme, personne n’a exactement le même. On nous annonce, en partant d’un BAC +2, avoir entre 5 à 6 années de travail jusqu’à la fin du cycle d’ingénieur. Pour le faire en 5 ans et demi, j’ai fait 4 UE par an, c’est à dire 2 tous les semestres. J’ai validé toutes les UE au premier essai. Il n’y a que les deux dernières années où j’ai dû ralentir, certaines matières étant obligatoires avant d’autres (les ENG et les spécialisations). Et pour la dernière année, j’ai eu la chance de pouvoir faire mon mémoire au sein d’un laboratoire du CNRS, avec comme seule contrainte ce mémoire , et sa soutenance. Je pense que je ferais un article dessus prochainement, pour le mettre à disposition (il n’a pas été classé comme confidentiel), ainsi que le support utilisé pour ma soutenance. J’attends simplement qu’il soit mis à disposition sur la plateforme officielle, normalement la base Dumas.

Aujourd’hui encore, mi-septembre, je ne réalise pas tout encore. J’ai bien récupéré mon diplôme officiel sous format papier, j’ai bien eu conscience de ne pas m’inscrire pour une nouvelle année en septembre, d’être à la recherche d’un nouvel emploi qui me plaise, mais je ne réalise peut-être pas encore complètement… En tout cas je suis heureux d’être allé au bout de ce projet personnel.  Il ne reste plus qu’à en commencer de nouveaux ou en continuer d’autres et continuer à aller de l’avant. Et à vous qui commencez ou continuez le CNAM, bon courage ! N’hésitez pas à vous appuyer sur les autres au sein de vos cursus, sur l’AE2, mais aussi à partager vos impressions, connaissances et expériences 🙂

 

[CNAM] ENG221 – Probatoire : Big Data en médecine, en smart cities…

Dans la continuité de mon précédent article sur l’entraînement à l’épreuve du probatoire, voici maintenant mon « probatoire ». Toujours sur Rhône-Alpes, nous avons reçu le sujet par courriel et avions 6 semaines pour rendre le dossier. La soutenance a pris place deux semaines après le rendu, mi-juin 2014. Mon sujet est donc arrivé par email et était rédigé ainsi :

«    Big Data en médecine, en smart cities, …. Principes, utilités, exemples et solutions. »

Je n’avais qu’une référence pour me guider sous la forme d’une URL :

Il était demandé de transmettre un plan à la fin de la première semaine. Le tuteur a aussi demandé la bibliographie. Mon conseil est donc d’avoir un fichier contenant toutes les ressources consultées par date.

Le document d’aide à la mise en page était le même que pour l’entraînement, mais je redonne le lien ci-dessous. C’est ce qui explique que la bibliographie ait la même forme.

PDF Rédaction d’OP-Version 2014

Voici maintenant le dossier tel que rendu. Pour celui-ci, en plus de  relecteurs personnels, j’ai eu l’aide de l’AE2 Rhône-Alpes où au moins/ personnes ont relu le dossier et ont transmis des remarques. Ces remarques étaient aussi bien sur le fond que sur la forme. Le probatoire ne doit pas dépasser 30 pages grands maximum. C’est la raison pour laquelle il peut sembler un peu « intense », « serré » côté contenu et mis en page. C’est une partie de l’exercice que de pouvoir être synthétique dans un nombre de pages donné.

PDF 2014_Probatoire_BigData_Galsungen

Même si certaines remarques semblent un peu dures, il faut avoir conscience que le but des membres de l’association est que nous réussissions. Et la confrontation de plusieurs points de vue est toujours intéressante pour ouvrir d’autres horizons. Une fois le document rendu, nous avons profité de l’association pour faire un entraînement avec les anciens du CNAM. Ils ont organisé deux sessions sur des samedis dans les locaux du CNAM afin que nous puissions nous entraîner. De notre côté nous étions 6 et nous sommes restés au CNAM de 8 h à 19 h. Chacun a fait un passage, avec questions, puis a eu le temps de discuter du contenu de la présentation et aussi de notre support. J’avoue que je n’ai pas toujours été d’accord avec tous les retours, mais dans l’ensemble on en retire vraiment des remarques positives pour améliorer ou modifier certaines parties. Cela nous prépare aussi à certaines remarques ou questions que nous aurons lors de la « vraie » soutenance. En tout, j’ai dû faire une dizaine d’entraînements seul chez moi, plus un au CNAM. Je répétais presque tous les jours afin de bien rôder mon discours et surtout mes transitions.

Voici ci-dessous mon document de présentation sur lequel sur je me suis appuyé lors de la soutenance.

Une question qui revient souvent est comment on a organisé son temps. À l’époque j’étais sans emploi et je pouvais donc consacrer tout mon temps à cette épreuve. Mais je dirais que les trois premières semaines sont les plus importantes. Au tout début il faut ratisser très large côté documentations. Ensuite pendant une semaine, une semaine et demie, tout lire en prenant des notes. On a alors une bonne idée de ce que couvre le secteur. Ensuite on attaque la rédaction. Pensez que vos relecteurs auront besoin de temps pour le lire et vous faire des retours. Avant de leur transmettre, j’ai relu moi même le dossier et l’ai analysé avec Antidote. Un logiciel de correction de l’orthographe/grammaire plus aboutit que celui intégré aux traitements de texte est vraiment un plus important.

Sur les 6 semaines, j’ai consacré la toute dernière à relier et à commencer à préparer ma soutenance. J’avais à peine une semaine avant la session d’entraînement avec l’AE2, j’étais donc un peu pressé 😉 Ensuite, ayant eu beaucoup de temps, je dirais que j’ai 3 semaines complètes de travail, une à un rythme bien plus léger pour souffler et enfin une où j’ai réellement soufflé, le temps que les retours me parviennent. On a vraiment la pression sur cette épreuve et il est plus qu’important de souffler, de prendre le temps de respirer, de s’aérer, de se détendre. J’espère que cet article sera utile à certains qui vont attaquer cette épreuve et courage à vous 🙂

CNAM et BULATS

Étant inscrit au CNAM depuis quelques temps, je dois passer le test du BULATS. Initialement je ne comprenais pas trop ce qu’était ce test car c’était la première fois que j’en entendais parlé et j’avoue qu’il y a deux ans, je ne trouvais pas forcément beaucoup d’informations sur ce dernier. Maintenant il est plus facile d’en trouver, peut-être grâce à un meilleur référencement, ou tout simplement parce que je sais mieux chercher les informations le concernant, allez savoir… En tout cas je tenais à faire un point sur ce qu’était ce tests et sur un ensemble de ressource afin de s’y préparer. Autant que mon expérience profite à d’autres auditeurs du CNAM, ou à des personnes intéressées par ce test assez méconnu en France.

Le Business Language Testing Service (BULATS) est un test permettant d’évaluer le niveau d’une personne dans une langue utilisée dans un contexte professionnel. Cette évaluation des compétences en langue étrangère est validée par la délivrance d’un certificat. Quatre types différents de tests sont proposés : le test informatisé, le test standard, le test d’expression écrite et le test d’expression orale. Les langues évaluées sont l’anglais, l’allemand, l’espagnol et le français.

Pour le CNAM c’est le test informatisé qui est demandé. Ce test étant sur ordinateur (aucune compétence informatique n’est nécessaire), il s’adapte à chaque candidat. Plus le candidat sera bon et aura de bonnes réponses, plus les questions deviendront difficiles. En général, vous pourrez le vérifier sur les fiches des différentes formations, des différents diplômes, il faut le niveau 1 pour une licence (BAC +3), un niveau 2 pour la maîtrise (BAC +4) et un niveau 3 pour un diplôme d’ingénieur ou BAC +5 (attention c’est non-exhaustif, vérifiez vos programmes). C’est le même test qu’on passe et le niveau dépend du nombre de point obtenus durant le test. Plus on a de points, plus le niveau est important. Une fois le test validé, on en dispose pendant deux ans. Donc si vous passez une licence, il vous faut obtenir au minimum un niveau 1 (avoir plus est toujours mieux, au moins pour son estime personnelle 😉 ), mais si vous avez plus il vous faudra mettre moins de deux ans pour valider le diplôme supérieur ou bien vous devrez repasser le test 🙂

Pour avoir plus d’information sur le programme ESOL de Cambridge, je vous invite à visiter le site officiel de ce programme : http://www.cambridgeesol.org On y trouvera de nombreuses informations et notamment une section réservée au BULATS. Pour obtenir encore plus d’informations je vous enjoins quand même à visiter le site officiel :

http://www.bulats.org/

Vous y trouverez beaucoup de choses et notamment un exemple à faire soit même pour s’habituer au test informatique. Attention cette démonstration n’est pas évolutive, son niveau n’évoluera donc pas, elle est juste là pour vous permettre de vous familiariser avec ce test afin d’être moins perdu le jour du concours. Faites la simulation au moins une fois avant de vous y présenter : http://www.bulats.org/demo/

Pour vous aider à vous familiariser avec ce test il existe aussi des livres. Personnellement j’ai acheté « Essential BULATS » de David Clark oublié par Cambridge (ISBN : 0-521-61830-4). Entièrement en anglais, ce cahier souple de 96 pages s’accompagne de deux CD-ROM. L’un contient les pistes audio pour les exercices du livret, l’autre un exemple du test pour la compréhension orale et écrite (attention cet exemple n’est pas évolutif non plus). Fiche Amazon. Il en existe un ou plusieurs autres, mais je n’ai pas eu l’occasion de les feuilleter pour le moment. Pour vous préparer le CNAM propose aussi des cours mais pour cette partie je vous invite plutôt à contacter votre centre CNAM 🙂

Pour vous préparer rien de mieux que d’écouter beaucoup d’anglais. Les films en VO peuvent aider mais c’est bien souvent insuffisant. Voici donc quelques liens qu’on pas transmis pour que je puisse travailler ma compréhension orale et écrite. Certains sites proposent des podcasts pour s’entrainer à écouter, certains gratuits, d’autres en lien vers des ressources payantes. A vous de choisir si vous vous limitez aux ressources gratuites ou si vous voulez souscrire en plus à des offres payantes.

http://www.eslpod.com/website/index_new.html Pas mal de podcasts pour s’entrainer à écouter des gens parler anglais. Souvent en liens avec des contenus payant derrière mais cela donne déjà de premières écoutes.

http://feeds.feedburner.com/podcastsinenglish Un flux RSS qui présentent de nombreux morceaux, régulièrement mis à jours sur des sujets variées.

http://www.voanews.com/podcast/podcastxml_local.cfm?id=7 De nombreux enregistrements de discussions et présentations en anglais (prononciation américaine). Présenté sous la forme d’un flux RSS, il y a régulièrement de nouveaux morceaux.

http://www.englishaddicts.com/ Des ressources payantes mais aussi quelques podcasts (mp3) en accès libre qui permettent d’écouter des discussions ou explications sur des sujets variés.

http://www.anglaisfacile.com/ Inscription non obligatoire mais conseillée pour profiter au maximum de toutes les ressources. On y trouve des cours d’anglais du niveau débutant à avancé avec de nombreux exercices. Il est possible de participer à des forums, des tchats, trouver des correspondants, … L’inscription n’est pas obligatoire mais elle vous permet d’accéder à plus de ressources. Le site est gratuit ce qui est un plus indéniable. A savoir qu’ils connaissent le BULATS et ont d’ailleurs une page pour ce dernier : http://www.anglaisfacile.com/free/bulats.php

http://www.busuu.com/fr/home Un site d’instruction allant de débutant à avancé dans de nombreux langages. Par défaut on a accès qu’à un nombre limité de ressources mais il est possible de souscrire à un abonnement Premium. Il est composé de nombreux tests pour évaluer le niveau et on a une dimension de réseau social dessus. Je n’ai pas eu l’occasion de le tester plus avant mais il semble assez intéressant. A savoir qu’une inscription (avec Email valide) est obligatoire, mais qu’elle donne le droit à 7 jours Premium.

J’espère que tout cela pourra vous aider pour la préparation du BULATS. n’hésitez pas à faire partager d’autres liens ou informations via les commentaires. Plus nous pourrons partager ces informations, plus nous pourrons évoluer dans le bon sens et ainsi réussir ce test ou tout simplement à améliorer nos connaissances, notre maîtrise en anglais. Bon courage 🙂