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Calculs de réseaux, sous-réseaux, masques, IP, Broadcast, …

Que ce soit pour le travail, pour créer un réseau, ou pour réaliser des exercices pour les cours, ou tout simplement pour le fun, nous avons parfois besoin de calculer des IP, réseaux, masques et ainsi de suite. Si connaître la théorie est importante, via des calculs binaires (ET, OU, …), nous trouvons déjà pas mal de tutoriels sur le Net en plus de ce que nous apprenons en cours. J’avais déjà eu à la faire pour le CNAM en RSX101 (Réseaux et Télécommunications) et je viens d’avoir à travailler de nouveau sur ces sujets pour le cours de RSX103 (Réseaux : compléments et applications). A l’époque j’avais utilisé ShunIPCalc pour me faciliter la vie. je l’avais aussi utilisé en entreprise pour concevoir notre actuel réseau et son découpage. Mais j’ai pu découvrir récemment d’autres applications sous Linux pour le compléter comme sipcalc, ipcalc et GIP (Internet Protocol Calculator). Voici donc une brève présentation de ces outils qui je l’espère pourra vous aider pour le CNAM ou au travail. 🙂

Sommaire

ShunIPCalc

Surement le plus connu et le premier que j’ai utilisé. Sous Windows il s’agit d’un freeware. Facile d’utilisation et très complet c’est celui que j’ai utilisé le jour où j’ai du modifier le réseau de mon entreprise. En effet on peut facilement concevoir des plans d’adressage compliqués en choisissant de travailler sur des plages d’IP, des nombres de machines par sous-réseaux et ainsi de suite.

C’est vraiment une aide et le site y apporte beaucoup. En plus de donner un logiciel complet, son auteur a rédigé des pages explicatives sur tous les calculs. Je crois bien que j’ai autant du utiliser son aide en ligne que son logiciel afin de bien maîtriser ces concepts et calculs 😉

sipcalc

Sur une Ubuntu desktop rien de plus simple pour l’installer :

sudo apt-get install sipcalc

Ensuite il vous suffit de le lancer via la console :

gals@gals-UVB:~$ sipcalc 10.0.0.0/25
-[ipv4 : 10.0.0.0/25] – 0
[CIDR]
Host address        – 10.0.0.0
Host address (decimal)    – 167772160
Host address (hex)    – A000000
Network address        – 10.0.0.0
Network mask        – 255.255.255.128
Network mask (bits)    – 25
Network mask (hex)    – FFFFFF80
Broadcast address    – 10.0.0.127
Cisco wildcard        – 0.0.0.127
Addresses in network    – 128
Network range        – 10.0.0.0 – 10.0.0.127
Usable range        – 10.0.0.1 – 10.0.0.126

gals@gals-UVB:~$

L’aide est assez complète et nous montre pas mal d’options :

gals@gals-UVB:~$ sipcalc -h
sipcalc 1.1.5

Usage: sipcalc [OPTIONS]… <[ADDRESS]… [INTERFACE]… | [-]>

Global options:
-a, –all            All possible information.
-d, –resolve            Enable name resolution.
-h, –help            Display this help.
-I, –addr-int=INT        Added an interface.
-n, –subnets=NUM        Display NUM extra subnets (starting from
the current subnet). Will display all subnets
in the current /24 if NUM is 0.
-u, –split-verbose        Verbose split.
-v, –version            Version information.
-4, –addr-ipv4=ADDR        Add an ipv4 address.
-6, –addr-ipv6=ADDR        Add an ipv6 address.

IPv4 options:
-b, –cidr-bitmap        CIDR bitmap.
-c, –classfull-addr        Classfull address information.
-i, –cidr-addr        CIDR address information. (default)
-s, –v4split=MASK        Split the current network into subnets
of MASK size.
-w, –wildcard        Display information for a wildcard
(inverse mask).
-x, –classfull-bitmap    Classfull bitmap.

IPv6 options:
-e, –v4inv6            IPv4 compatible IPv6 information.
-r, –v6rev            IPv6 reverse DNS output.
-S, –v6split=MASK        Split the current network into subnets
of MASK size.
-t, –v6-standard        Standard IPv6. (default)

Address must be in the « standard » dotted quad format.
Netmask can be given in three different ways:
– Number of bits    [/nn]
– Dotted quad       [nnn.nnn.nnn.nnn]
– Hex               [0xnnnnnnnn | nnnnnnnn]

Interface must be a valid network interface on the system.
If this options is used an attempt will be made to gain the address
and netmask from the specified interface.

Replacing address/interface with ‘-‘ will use stdin for reading further
arguments.

Report bugs to .
gals@gals-UVB:~$

Si jamais il n’est pas disponible par défaut sur votre distribution Linux, n’hésitez pas à visiter les liens ci-dessous pour obtenir les sources.

IP Calculator : ipcalc

Un autre outil en ligne de commandes. Il est installé par défaut sous Ubuntu, CentOS et d’autre distributions.

gals@gals-UVB:~$ ipcalc
Usage: ipcalc [options]

[[/]] [NETMASK]

 

ipcalc takes an IP address and netmask and calculates the resulting
broadcast, network, Cisco wildcard mask, and host range. By giving a
second netmask, you can design sub- and supernetworks. It is also
intended to be a teaching tool and presents the results as
easy-to-understand binary values.

-n –nocolor  Don’t display ANSI color codes.
-c –color    Display ANSI color codes (default).
-b –nobinary Suppress the bitwise output.
-c –class    Just print bit-count-mask of given address.
-h –html     Display results as HTML (not finished in this version).
-v –version  Print Version.
-s –split n1 n2 n3
Split into networks of size n1, n2, n3.
-r –range    Deaggregate address range.
–help     Longer help text.

Examples:

ipcalc 192.168.0.1/24
ipcalc 192.168.0.1/255.255.128.0
ipcalc 192.168.0.1 255.255.128.0 255.255.192.0
ipcalc 192.168.0.1 0.0.63.255

ipcalc-  deaggregate address range

ipcalc

/–s a b c

split network to subnets
where a b c fits in.

! New HTML support not yet finished.

ipcalc 0.41
gals@gals-UVB:~$

Ce qui nous donne par exemple :

gals@gals-UVB:~$ ipcalc 10.0.0.0/25
Address:   10.0.0.0             00001010.00000000.00000000.0 0000000
Netmask:   255.255.255.128 = 25 11111111.11111111.11111111.1 0000000
Wildcard:  0.0.0.127            00000000.00000000.00000000.0 1111111
=>
Network:   10.0.0.0/25          00001010.00000000.00000000.0 0000000
HostMin:   10.0.0.1             00001010.00000000.00000000.0 0000001
HostMax:   10.0.0.126           00001010.00000000.00000000.0 1111110
Broadcast: 10.0.0.127           00001010.00000000.00000000.0 1111111
Hosts/Net: 126                   Class A, Private Internet

gals@gals-UVB:~$

Je vous laisse découvrir les différentes options possibles et jouer avec. Et pour plus d’informations où si vous ne l’avez pas d’installé, servez-vous des liens ci-dessous.

GIP (Internet Protocol Calculator)

Il s’agit ici d’une application fenêtrée et non plus en ligne de commande. Similaires aux autres elle nous permet de réaliser divers calculs en automatique. Pour l’installer sous Ubuntu rien de plus simple.

sudo apt-get install gip

Lancez là ensuite avec « gip ». Vous aurez alors les fenêtres suivantes :

De quoi faciliter les calculs et les études. Et si vous n’avez pas le paquet tout prêt pour votre distribution, vous pouvez suivre les liens suivant pour vous procurer ce logiciel.

Liens additionnels :

Parce que avoir des solutions toutes prêtes c’est bien, mais citer ces sources et vous permettre d’approfondir c’est tout aussi bien, voici quelques liens pour vous aider. Pour certains cela vous permettra de nombreux exemples de calculs en complément de ceux cités ci-dessus, et pour d’autres des points de vue ou des exemples différents des miens.

Comme d’habitude n’hésitez pas à partager vos propres ressources ou liens en commentaires. Plus on partage et mieux c’est. L’information est partage 😉

 

 

 

Erreur Postfix : main.cf n’existe pas

Dans la continuité de la nouvelle installation de mon serveur, j’ai rencontré un petit souci sur Postfix. J’avais fais l’installation classique avec un apt-get install postfix. A l’issue, mon serveur ne pouvait pas envoyer de courriels. En me penchant la dessus je me suis heurté à deux soucis. Le premier était l’ignorance de ce dernier de la commande « mail » ce qui peut-être gênant.

root@monserveur:~# mail monmail@mondomaine.ext
-bash: mail: command not found

Normalement l’installation de Postfix aurait dû s’occuper aussi de cette partie. Au moins ce point est assez simple à résoudre, il suffit d’installer le paquetage « mailutils ».

apt-get install mailutils

A cette issue je pouvais me servir de cette commande ce qui est plus que pratique afin de faire des tests. En envoyant un courriel en ligne de commande et en analysant les retours dans le fichier de logs /var/log/ail.info j’ai pu constater cette erreur :

Jun 13 11:06:36 monserveur postfix/sendmail[7208]: fatal: open /etc/postfix/main.cf: No such file or directory

En faisant quelques recherches sur Internet j’ai pu trouver pas mal d’information et notamment une discussion [link] au sein de laquelle se trouvait ma solution. Au départ ils invitaient tous à re-installer postfix, ou bien à se servir de dpkg pour purger le tout. Personnellement je n’étais pas fan de tout refaire car si cela ne s’est pas installé au premier coup, pourquoi cela reviendrait à la normale la deuxième fois sans modifications de ma part ? oui je sais que cette logique peut facilement être contrée. En revanche l’un d’eux a donné une solution qui a parfaitement fonctionné dans mon cas.

Bien que le fichier main.cf soit absent, nous pouvons trouver un fichier « main.cf.debian » sur le serveur. Nous copions donc ce fichier en place du précédent :

cp /usr/share/postfix/main.cf.debian /etc/postfix/main.cf

Si nous essayons alors de nous servir de postfix, nous obtenons le message d’erreur suivant :

postfix/local[17422]: fatal: open database /etc/aliases.db: No such file or directory

Il faut alors lancer la commande suivante afin de pouvoir démarrer postfix :

newaliases
/etc/init.d/postfix restart

A partir de maintenant vous pouvez tester le statut de postfix et valider qu’il tourne correctement. Pour les erreurs, consultez les fichiers de log 🙂 Voila en espérant que cela pourra en aider d’autres.

Installation et configuration de pure-ftp sur Ubuntu serveur Hardy Heron (8.04 LTS)

Voici peu de temps j’ai du procéder à la re-installation complète de mon serveur Web. En effet suite à un crash de la machine physique, le serveur virtuel avait prit un léger coup. Sa restauration sur un nouveau système de virtualisation (Xen au lieu de vserver) semblant difficile, j’ai préféré repartir avec une installation propre du système. Mon hébergeur a donc installé le même OS, Ubuntu 8.04LTS server (Hardy Heron). Oui je sais que la version date un peu mais nous étions dans l’urgence et nous avons fait au plus simple pour la restauration derrière 🙂

Ayant rencontré quelques difficultés pour installer de nouveau le serveur FTP, j’ai décidé de faire profiter d’autres de ma méthode afin de leur faciliter la vie plus tard. A l’époque, étant en train de développer un site Web qui devait accueillir une page de téléchargement avec potentiellement pas mal de connexions, j’avais choisi Pure-FTP. En effet avec son système d’utilisateurs virtuels, il présentait un fonctionnement plus simple et la possibilité d’un utilisateur virtuel en lecture seulement afin de créer des liens ftp et non http, ce qui aurait permit une sérieuse économie sur les ressources du serveur. Cette interface na jamais été mise en production, mais j’ai conservé ce serveur FTP car il était simple de configuration et de fonctionnement, du moins à mon goût.

Tout d’abord installons le serveur :

sudo apt-get install pure-ftpd pure-ftpd-common

Si vous n’êtes pas sur un serveur, mais sur un bureau (desktop), je vous invite à installer aussi pureadmin. Reportez-vous aux documentations accessibles par les liens plus bas pour ce point.

Une fois le serveur installé, nous avons un groupe pour les utilisateurs ftp et un utilisateur réel pour le serveur.

sudo groupadd ftpgroup
sudo useradd -g ftpgroup -d /dev/null -s /usr/sbin/nologin ftpuser

Il est possible d’apporter de nombreuses configurations au serveur FTP en lui même comme une limitation sur le type d’IP pouvant se connecter (IP V4 ou V6), des logs plus verbeux, …etc… Suivre les deux liens suivants pour consulter ces options [link1link2].

Une fois cette étape terminée, nous allons pouvoir créer nos utilisateurs virtuels. Attention dans cette partie je n’utilise que la ligne de commande car je suis sur un serveur, mais étonnamment il est conseillé de n’utiliser que cette méthode, même si vous avez installé pureadmin 😉

sudo pure-pw useradd user1 -u ftpuser -g ftpgroup -d /var/www/html/site1
sudo pure-pw useradd user2 -u ftpuser -g ftpgroup -d /var/www/html/site2

A chaque utilisateur ajouté, il vous sera demandé de saisir le mot de passe de ce dernier (deux fois). Il est bien sûr possible de rajouter diverses options pour les utilisateurs comme des quotas, une IP/mask pour un compte donné et ainsi de suite. Toutes ces options se retrouvent dans la documentation de Pure-FTP mais en voici déjà une bonne vision :

pure-pw useradd <login> [-f <passwd file>] -u <uid> [-g <gid>]
-D/-d <home directory> [-c <gecos>]
[-t <download bandwidth>] [-T <upload bandwidth>]
[-n <max number of files>] [-N <max Mbytes>]
[-q <upload ratio>] [-Q <download ratio>]
[-r <allow client host>[/<mask>][,<allow client host>[/<mask>]]…]
[-R <deny client host>[/<mask>][,<deny client host>[/<mask>]]…]
[-i <allow local host>[/<mask>][,<allow client host>[/<mask>]]…]
[-I <deny local host>[/<mask>][,<deny local host>[/<mask>]]…]
[-y <max number of concurrent sessions>]
[-z <hhmm>-<hhmm>] [-m]

Une fois les utilisateurs créés il faut générer leur fichier. Utilisez pour cela la commande suivante :

sudo pure-pw mkdb

Si nous nous arrétions là nous obtiendrions une erreur 530 en essayant de nous connecter. Afin d’activer ll’authetification liée à Pure-FTP, il faut créer un lien symbolique vers le fichier PureDB dans le dossier auth :

sudo ln -s /etc/pure-ftpd/conf/PureDB /etc/pure-ftpd/auth/50pure

On peut trouver dans ce dossier d’autres liens symboliques. Personnellement j’ai toujours du réaliser cette étape. D’après certains sites il faudrait idéalement que le lien symbolique de l’identification choisie soit en premier dans le dossier. Si l’erreur 530 persiste, il est conseillé de désactiver l’identification PAM en remplaçant « yes » par « no » dans le fichier « /etc/pure-ftpd/conf/PAMAuthentication ».

Si à l’issue cela persistait encore et que dans le fichier /var/log/syslog vous avez un affichage proche du suivant :

Jun  9 11:46:41 monserveur pure-ftpd: (?@monserveur) [INFO] New connection from monserveur
Jun  9 11:46:46 monserveur pure-ftpd: (?@monserveur) [INFO] PAM_RHOST enabled. Getting the peer address
Jun  9 11:46:47 monserveur pure-ftpd: (?@monserveur) [WARNING] Authentication failed for user [monuserftp]
Jun  9 11:46:53 monserveur pure-ftpd: (?@monserveur) [INFO] Logout.

Je vous invite alors à redémarrer votre serveur. Oui je sais que cela peut-être considéré comme hérétique que de vouloir redémarrer un serveur Linux mais dans le cadre présent cela peut aider 😉

Si au démarrage du serveur FTP vous obtenez l’erreur suivante dans le fichier /etc/var/syslog :

Jun 9 16:55:37 monserveur pure-ftpd: (?@?) [ERROR] Sorry, invalid address given

Il y a fort à parier que la résolution DNS de votre serveur soit dans les choux. Je vous invite alors à vérifier la configuration des serveur DNS disponibles dans le fichier /etc/resolv.conf.

Voici maintenant quelques commandes utiles pour le fonctionnement immédiat de votre serveur.

Lister les utilisateurs virtuels :

sudo pure-pw list

Lister les utilisateurs connectés et leurs états :

sudo pure-ftpwho

Changer le mot de  passe d’un utilisateur :

pure-pw passwd monuser -f /etc/pure-ftpd/pureftpd.passwd

Il est aussi possible d’ajouter un message personnalisé pour chaque utilisateur. Pour cela je vous inviterai à consulter la première documentation sur Doc Ubuntu 🙂 Voila pour toute cette partie. J’espère que cela sera utile à certains 🙂

Liens complémentaires / sources :

 

Synchroniser des dossiers Linux et Windows avec rsync

Voici un bout de temps que je voulais parler de cette astuce et il semblerait que cela soit au goût du jour. En effet j’ai eu une discussion avec un ami qui me disait avoir eu du mal à se faire un script de backup en bash qui ne copie que les fichiers ajoutés ou supprimés. Je vais donc vous parler de rsync qui est plus que pratique pour synchroniser des dossiers 🙂 Je vais vous décrire ci-dessous deux application, u ne qui me sert à récupérer mes sauvegardes sur mon serveur en ligne et une autre qui me permet de synchroniser mon dossier de documents personnels entre mon poste fixe sous Linux (Ubuntu) et mon Laptop qui est lui sous Windows (XP Pro). rsync est un logiciel libre sous licence GNU GPL. Il permet de synchroniser des dossiers en réalisant une copie incrémentale depuis un dossier source vers un dossier cible. Vous le trouverez sous Windows, Linux ou Mac OS. Pour l’installation rien de plus simple « apt-get install rsync » sous Ubuntu ou « urpmi rsync » sous Mandriva.

rsync d’un dossier distant via SSH :

rsync -av -e « ssh -p 9022 -i /home/iser/.ssh/id_rsa » –progress « user@serveur:/sauvegarde/ » /home/user/recup_sauvegardes/ >> /home/user/log_rsync.txt 2>&1

Comme pour toute commande vous pouvez accéder à la documentation avec « man rsync » ou tout simple sur divers sites internet comme ici en français ou ici en anglais. ici nous nous contentons de copier les nouveaux fichiers ou les fichiers modifiés sans suppression. Cela m’oblige en général à coupler cette commande en crontab avec un petit script se basant sur find pour supprimer les fichiers au bout d’un certain délai. Voici ci-dessous la commande en question :

REP= »/home/user/recup_sauvegardes/ »
find $REP -mtime +7 -name ‘*.tgz’ -delete

Ici je conserve les données pendant 7 jours (man page find). Cela permet d’avoir une récupération automatique de mes sauvegardes sans avoir à me soucier de nettoyer moi même le dossier les recevant. Cela ne m’interdit en aucun cas de vérifier le plus régulièrement possible la qualité des sauvegardes au cas où 😉 Cette méthode est pas mal mais elle a ses limitations. En effet dans le cas où on veut sauvegarder un disque complet ou bien un dossier où on ajoute ou supprime des fichiers, on souhaiterait se simplifier la vie.

Synchronisation d’un dossier Windows (Samba) avec un dossier sous Linux

Ceci est ma méthode, je suis sûr qu’il en existe d’autres, mais pour le moment elle me suffit 😉 Dans un premier temps il vous faut créer un partage de fichier sur votre ordinateur Windows. Nous pourrons ainsi y accéder avec Samba. Le plus simple est de le monter dans un dossier local avec cifs (urpmi cifs sous Mandriva ou apt-get install smbfs sous Ubuntu).

sudo mount -t cifs //10.0.0.13/e /mnt/partage-win -o uid=user,gid=user,file_mode=0640,dir_mode=0750,iocharset=utf8,credentials=/home/user/.smbserver

Il est obligatoire de monter le dossier avec root, mais nous pouvons stocker l’utilisateur et le mot de passe pour le partage samba dans un fichier comme ci-dessus. Le fichier en question contient uniquement ces éléments :

username=MyUser
password=MyPassword

L’autre solution peut-être de mettre l’utilisateur et le mot de passe directement dans la ligne de commande comme illustré ci-dessous :

sudo mount -t cifs //10.0.0.13/e /mnt/partage-win -o uid=user,gid=user,file_mode=0640,dir_mode=0750,iocharset=utf8,username=MyUser,password=MyPassword

Une fois le partage monté, vous y avez accès depuis votre machine sous Linux et vous pouvez alors y copier vos fichiers avec « cp », en déplacer avec « mv » ou toute autre action souhaitée. Dans notre cas il ne nous reste qu’à synchroniser nos deux dossiers :

rsync -av –delete –progress /media/MonDisque/MonDossier/ /mnt/partage-win/MonDossier/

Nous pouvons voir ici l’option supplémentaire « –delete » qui va supprimer les fichiers qui n’existent plus dans le dossier source. Cela permet d’éviter de devoir nettoyer manuellement le dossier de destination 😉 Dans le cadre d’une sauvegarde automatique, je vous inviterai à ne pas mettre cette option et à lance rune commande avec que quand vous voulez faire une remise à plat en étant sûr de ne rien perdre. On ne sait jamais des fois que vous auriez supprimer un fichier important par erreur dans votre dossier source 😉

Je me sers de la même commande pour synchroniser un disque de 500 Go contenant pleins de données, avec un disque USB de la même capacité. J’ai ainsi régulièrement une sauvegarde à jour de mon disque dur personnel et si il lâche comme c’est déjà arrivé par le passé, j’aurai bien moins de pertes. Bon d’accord, comme l’a dit un ami, quand on doit le faire manuellement c’est mal. Nous pourrions donc coupler cette méthode en tâche planifiée (cron) vers un NAS. Un NAS est un périphérique permettant d’avoir un ou deux disques en réseau. Souvent on trouve ce boitier avec deux disques durs en RAID 1 (miroir), c’est à dire se répliquant l’un sur l’autre, et branché sur le réseau, accessible en FTP ou en partage Samba. Bon je n’en suis pas encore là, mais j’y pense 😉 J’espère que cet article vous sera utile et vous aidera pour vos synchronisations ou vos sauvegardes. n’hésitez pas à partager vos trucs et astuces via les commentaires 🙂

Et avant d’oublier ou d’éteindre la machine sous Windows (si vous l’éteignez), n’oubliez pas de démonter le dossier :

sudo umount /mnt/partage-win

News en vrac

Un nouveau type de rubrique pour parler de toutes ces petites news qui ne nécessitent pas un article complet mais dont je parlerai bien tout de même 😉

  • Alors que je chercher du temps au travail pour transformer mon poste de travail en migrant ma Mandriva 2008.1 vers la 2010.0, j’attends aussi avec impatience la sortie de la prochaine Ubuntu LTS c’est à dire la 10.04 Lucid Lynx. Et oui à la maison je suis en général sur Ubuntu 8.04 (Hardy Héron) et ce depuis sa sortie. Et même si j’aime bien la dernière LTS, je passerai bien à une version plus récente et à des softs plus récents. Enfin plus que quelques jours à attendre :
  • Sinon une autre annonce, celle de la renaissance du BOL (Band Of Laners). Après la disparition des vieux mais néanmoins fonctionnels forum phpBB et une période assez incertaine sous Joomla, le voici revenu sur la plateforme elgg. Quelques précisions sur ces deux points. Elgg est une plateforme open source pour créer son propre réseau social, en clair créer un réseau à la facebook pour ses amis ou pour son entourage. On peut y créer des groupes, des discussions, ajouter des contacts, remplir son profil, poster des statuts en 140 caractères à la Twitter, agréger des flux et autres et ainsi de suite. De quoi bien s’amuser donc. Et pour le BOL et bien il s’agit d’un groupe d’amis, bordelais à la base, qui ont décidé de créer une communauté de geeks, joueurs, et affiliés en ligne, et qui s’est élargie par la suite car leur dada le plus persistant reste « Loup garou » (ce JDR avec des cartes très simples). En tout cas si vous ne connaissez pas, je vous invite à découvrir ce groupe 🙂
  • Une autre nouvelle qui m’a fait sourire, c’est le lancement d’une campagne de dons par l’équipe de Noob. En effet cette web série française décrit les aventures des membres d’une guilde (Noob) dans un MMPORG imaginaire du nom d’Horizons 1.0 (cf. cet article). Et ils ont donc décidé de tenter la création du mmporg en vrai. Pour cela ils ont lancé cette campagne, visant à réunir 150 000 € sous la forme de dons de 5 à 150 €. Les donateurs se verront réserver des avantages dans le futur jeu. J’ai trouvé le principe marrant, même si pour le moment je n’ai pas contribué financièrement. Oui je préfère soutenir l’April ou d’autres organismes identiques 🙂 Mais si vous êtes intéressés, je vous invite à cliquer sur le bandeau ci-dessous.
  • Une autre news que j’ai adoré cette semaine c’est le court métrage de Ricardo de Montreuil : The Raven. Il s’agit d’un film de 6 minutes environs racontant l’histoire d’un homme doté de pouvoir dans un Los Angeles futuriste et totalitaire.


THE RAVEN – 720 HD from THE RAVEN FILM on Vimeo.

Personnellement j’ai adoré mais c’est vraiment trop court à mon goût. Espérons que ce réalisateur pourra bientôt nous créer des longs métrages dans le même style 🙂 (Sources Fubiz & Korben)

  • Qui n’a pas entendu parler ces dernières semaines du fameux volcan Eyjafjallajökull. Après la BD pour savoir comment il fût nommé :
    (Source) Et des séries de photos assez impressionnantes sur The Big Pictures (séries un et deux) (J’ai une préférence pour la deuxième série d’ailleurs), voici le Papertoy \o/
    Donc si vous voulez avoir votre propre volcan cracheur de nuage de cendres à la maison, n’hésitez pas à aller voir sur cubeecraft 🙂

Voici donc pour ce pot pourri des semaines passées et sur ce je vais me préparer pour le premier contrôle technique de ma titine. Bon oui je préfèrerais me préparer pour rester tranquillou à m’occuper du Blog mais on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut 🙂