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[Soft] USBDeview : nettoyez/gérez les périphériques USB installés

Voici quelque temps, j’avais d’installé sur ma machine principale une webcam Logitech C270. Elle fonctionnait assez bien malgré des fois des désactivations quand j’étais en conversation Skype. J’ai donc cherché à désinstaller les drivers pour installer de nouveau tout cela proprement. Mais voilà, malheureusement, cette dernière a décidé de s’installer à chaque démarrage de machine… Comme une citation (dont j’ai oublié la source) le dit, « la machine a été inventée pour faciliter la vie de l’homme, pas l’ordinateur… ». En en discutant avec un collègue lors de mon stage d’ingénieur CNAM, il m’a conseillé d’utiliser USBDeview.

Ce petit logiciel freeware permet d’afficher tous les drivers USB installés et de désinstaller ceux que l’on souhaite. Lui l’utilise pour faire un ménage régulier sur les drivers des clefs USB. Eh oui, le driver étant installé pour chaque port USB utilisé… On se retrouve donc avec 4 entrées pour la même clef USB, si nous la branchons sur 4 ports différents.

Illustration de USBDeviewUne application très pratique donc que ce soit pour faire un peu de ménage dans tous ces périphériques ou pour aider à résoudre un problème lié à ces drivers assez simplement. À noter qu’elle ne demande aucune installation et que deux versions sont disponibles pour les plateformes 32 et 64 bits. Elle permet aussi de tester certains drivers, lecteurs, de sauvegarder des drivers, de les activer/désactiver… Nous pouvons voir ci-dessous le contenu du clic droit sur une ligne.

Illustration clic droit USBDeviewJe ne sais pas si cela vous sera utile, mais dans mon cas cette application l’a été. À conserver sous le coude donc 🙂

[Jeux] sauerbraten : un FPS F2P (gratuit) et surtout Open-Source avec le moteur de Cube2

logo de dube2, sauerbraten

Initialement nous jouions à Warsow au travail [Link] pendant notre pause déjeuner. Avec le temps nous avions des niveaux assez intéressants mais aussi notre propre serveur privé et nous regardions pour personnaliser les configurations. Il est vrai que nous avions perdu une bonne moitié du service technique lors que passage de Quake 3 à celui ci mais du moment que nous pouvions nous détendre… En revenant de congés cet été, j’ai pu découvrir que mes collègues directs s’étaient attaqués à un nouveau jeu, Sauerbraten. Et bien j’ai vraiment accroché aussi, et nous avons même vu revenir les joueurs initialement perdu, surtout en mode CTF (Capture the Flag).

Sauerbraten est à la fois un moteur de jeu en 3D et un jeu de tir subjectif (FPS). Le code source du moteur de jeu est distribué sous la licence libre ZLib2 de type BSD. Cependant, les médias du jeu (cartes, images…) sont propriétaires. Nous trouvons sur le site officiel [Link] des clients pour tous les systèmes, Windows, Linux et MAC. Au travail j’y joue sous Linux et à la maison sous Windows avec un plaisir équivalent. Nous pouvons donc tous nous y rejoindre sans souci.

Les graphismes ne sont pas les plus aboutis du marché mais je crois bien que ce qui était visé c’était la vitesse dans le jeu. Cela nous donne un jeu assez rapide, et surtout nerveux. Un bon défouloir donc. Pour mieux découvrir vous pouvez voir des vidéos du gameplay sur le net comme celle-ci [Link] où le instant_ctf (Capture the Flag en mort subite) est assez bien présenté ou bien cette vidéo en français [Link] sur une ancienne version mais qui explore un grand nombre de mode de jeu. On ne compte pas moins de 20 modes de jeu dont la plupart sont prévus pour jouer en ligne. Un mode solo de type campagne est aussi disponible, et aussi contre des bots sur tous les modes. Le côté campagne est plutôt à l’abandon de ce que j’ai pu lire. Personnellement j’ai un faible pour l’insta ctf et pour le regen capture (illustré ci-dessous).

4 images de sauerbraten

La communauté est très active avec quelques groupes plus actifs que d’autres. On trouve facilement une vingtaine de serveurs avec des joueurs de toutes les nationalités en ligne. On peut décompter quasiment 20 modes de jeu dans l’ordre ffa, coop_edit, teamplay, instagip, instagip_team, efficiency, efficiency_team, tactics, tactics_team, capture, regen_capture, ctf, insta_ctf, efficiency_ctf, protect, insta_protect, efficiency_protect, hold, insta_hold et efficiency_hold. A noter que pour chaque mode ou presque, nous avons des versions en équipe.

Ce que j’aime aussi c’est l’éditeur de cartes. Vous pouvez modifier ou créer vos propres cartes très facilement, et ce comme en jouant à Minecraft (pour ceux qui connaissent) ;-). J’ai d’ailleurs un collègue qui a commencé une carte inspirée de nos locaux. Vivement qu’il la termine, que nous puissions la partager en ligne. D’une discussion sur le serveur Nooblounge j’ai pu comprendre que le seul défaut vient de la mise à disposition des cartes. En effet pas de moyen pour que le serveur l’envoie au client, que ce soit directement ou via un serveur http (web). Il faut donc posséder la carte soit même pour y jouer. Cette communauté utilise un dépôt de code (subversion) pour se partager les cartes. Enfin pas grave, c’est un défaut vraiment minime 😉

Sur le site officiel vous pouvez télécharger l’exécutable ou bien une archive contenant les fichiers nécessaires. Chacun possède le serveur, il est donc très facile de faire tourner son propre serveur et on trouve des tutoriaux en ligne [Link]. Nous nous sommes contentés de décompresser l’archive dans un dossier, de jouer un petit peu avec le fichier de configuration (fichier texte) et nous avons pu exécuter notre propre serveur très facilement. Tout est expliqué sur les différents sites de la communauté, mais la plupart du temps en anglais. Au pire utilisez Google Translate pour passer outre ce léger inconvénient.

Autre plus, la possibilité de rajouter des scripts pour avoir plus de fonctionnalités. Par exemple un module de statistiques comme sur la capture ci-dessous en mode capture de drapeau par équipe.

Capture d'écran sauerbraten pour illustrer les statistiques affichées par un script

Regardez dans le coin en bas à droite. Ce n’est bien sûr qu’un exemple. la communauté Nooblounge propose tout un script avec excuses automatiques et tout et on peut aussi trouver des listes plus complètes sur Quadropolis [New ScriptsBest Scripts]. Pour intégrer ces scripts il suffit de modifier quelques fichiers de configuration au format texte. D’ailleurs le plus casse-pied est de trouver le bon fichier de configuration, La FAQ-Wiki nous aide bien pour le coup [Link]. Si au travail j’ai trouvé sans souci sous Linux, j’ai eu plus de mal sur mon portable avec Seven …

Voila donc pour une plutôt longue présentation. J’avoue ne jouer qu’à ce jeu en ce moment. C’est facile d’accès, cela détend en servant de défouloir. C’est rapide et fluide. Cela ne prend presque pas de place sur le disque dur. Bref j’adhère complètement. N’hésitez pas à me rejoindre de temps à autre le soir. Je suis souvent sur Nooblounge.net et pour le pseudo je pense que vous aviez deviné, Gals.

Pour l’anecdote, le Sauerbraten est initialement un plat allemand à base de viande de bœuf avec une sauce aigre-douce. Et bien un collègue nous a invité à dîner chez lui et nous l’a cuisiné. Félicitations à lui car c’était vraiment très bon 😉 Par contre pour en savoir plus sur cette recette je vous invite à lire la page Wikipedia [Link] ou à chercher rapidement via Google 😉

Photo d'un plat de sauerbraten

Liens :

une capture d'écran en capture de drapeau dans sauerbraten

Télécharger / Créer un fichier vidéo à partir d’un flux de streaming Real Media (Rm)

Lors de certains cours au CNAM, j’ai découvert des supports de cours au format « .rm ». Il s’agissait de cours enregistrés et disponibles en Streaming sur l’interface de Pléi@d (Pour ceux qui ne connaissent pas le CNAM, il s’agit de la plate-forme de partage des documents de cours, messageries, forums, … réservée aux auditeurs). J’ai eu le droit aux deux formats, à savoir un flux en direct que je souhaitais visionner et enregistrer, et aussi des flux mis à disposition une fois le cours terminé, et que je souhaitais enregistrer en local. Ces fichiers sont des « Real Media » file associés normalement au lecteur Real Player. Si on a le fichier complet, VLC permet parfaitement de le lire. Et comme on le trouve sur tous les systèmes d’exploitation ou presque, c’est encore mieux. Pour enregistrer le flux en direct, le plus simple reste d’utiliser le logiciel propriétaire Real Player. Mais je n’en  suis pas fan car il vient aussi avec pas mal de publicités … Pour lire les fichiers sous Windows on peut alors utiliser son alternative c’est à dire Real Alternative. Maintenant imaginons que nous n’ayons plus le net, ou que nous souhaitions placer les vidéos sur notre smartphone pour les lire sans consommer toute la bande passante de ce dernier. Voici donc un moyen pour télécharger les vidéos au format rm et les passer en format avi.

  • En supposant que l’on soit sous Windows, prendre une build sans GUI de mplayer. Pour des versions Linux/MacOS voir içi ou tout simplement dans vos dépôts 😉 .
  • Extraire les fichiers avec 7zip.
  • Récupérer le lien de la vidéo (fichier .rm), l’éditer avec un éditeur simple comme Bloc-Note, Vi etc…

Vous obtiendrez par exemple pour une vidéo :

rtsp://xxx.xxx.xxx.xxx/architecture/dossiers/nom_de_mon_fichier.rm

Où xxx.xxx.xxx.xxx représente l’IP ou le nom de domaine de la machine hébergeant votre fichier rm.

  • Sous Windows, lancer un cmd (command) et se placer dans le répertoire où l’on a extrait mplayer.
  • Lancer cette commande (ici sous Linux) :

mplayer -dumpstream « rtsp://xxx.xxx.xxx.xxx/architecture/dossiers/nom_de_mon_fichier.rm » -dumpfile nom_de_mon_fichier_local.avi

 

  • Prévoir autre chose en attendant car cela peut-être long pour certaines 😉
  • Récupérer son fichier .avi dans le répertoire de mplayer, ou dans le répertoire depuis lequel on a lancé la commande.

Remarque 1 : lire la vidéo récupérée avec autre chose que Windows Media Player (VLC etc) car la vidéo s’arrête en plein milieu avec WMP (pour cela il faut avoir les codecs Real, pas besoin avec VLC)… Vous pouvez bien entendu le ré-encoder pour réduire sa taille et/ou corriger le problème.

Remarque 2 : Comment ré-encoder la vidéo pour passer à un format plus sympa (ici sous Windows) :

mencoder.exe nom_de_mon_fichier_local.avi -ovc x264 -oac mp3lame -lameopts abr:br=64 -x264encopts bitrate=150 -o nouveau_nom_de_mon_fichier_local.avi

Bon il existe de nombreuses options ou formats que je ne détaillerais pas ici. Via les sites de mplayer ou de références, vous devriez pouvoir trouver pas mal d’informations, de précisions sur ces points.

J’espère que cela sera utile à certain(e)s. En tout cas je remercie l’auditeur du CNAM qui m’avait aidé pour toutes ces astuces à l’époque. Et si vous n’êtes pas au CNAM et que cela vous est aussi utile, n’hésitez pas à en faire profiter d’autres 🙂

[Vrac] Liens et questions

+ Depuis quelques temps Google modifie à fond son interface. Qu’on soit d’accord ou pas nous sommes obligés d’accepter. Je vous avouerais qu’ayant été fan de 1984, Farenheit 451 et autres romans d’anticipation, je suis assez mécontent. En effet je n’ai plus l’impression d’avoir le choix, d’être libre, de pouvoir penser par moi même et que cela ne soit pas forcément public. Par exemple le réseau Google+ qui a fait disparaitre certaines fonctionnalités sur des applications Google pour nous forcer à l’utiliser. Et qui par défaut refusait l’usage de pseudonymes, l’anonymat ou tout simplement la vie privée. Non je n’ai rien à cacher (pour reprendre le plus bel argument des fans des applications plus que propriétaires et fermées), c’est juste que je ne souhaite pas tout divulguer, je souhaite conserver mon jardin secret, choisir ce que je dévoile de ma vie privée et à qui. Je vous recommande d’ailleurs de lire cet article sur Framablog « L’ordinateur personnel est mort pour laisser place à des prisons dorées ? ». Je trouve la description qui y est faite assez édifiante sur l’acceptation que nous avons aujourd’hui de « prisons dorées » alors que par le passé nous hurlions sur les restrictions de Microsoft. En comparaison ils passent pour des anges 😉

De ces modifications proviens surtout celle de Google Reader. Bon outre le changement de design qui fait que les lignes sont plus grosses, qu’on voit moins d’informations, nous ne pouvons plus partager de flux que vers Google+. Personnellement je ne souhaite pas uniquement partager vers ce réseaux, je réfléchis même à limiter au maximum son intrusion dans ma vie. Mais j’aimais bien la possibilité de pouvoir partager simplement un article intéressant et d’avoir un flux pour le suivre. D’ailleurs ce flux était en lien sur ce blog (en bas à droite). Alors j’ai regardé ce qui se proposait rapidement et notamment grâce à cet article de Acessoweb sur 8 alternatives. Pour le moment je n’ai pas trouvé chaussure à mon pied. En effet ayant plusieurs ordinateurs sous Linux ou Windows (que ce soit côté personnel ou professionnel), je préfèrerais un système en ligne. Google Reader était simple et pratique et j’ai conscience de ne pouvoir retrouver la même chose. J’avais pensé aussi à utiliser Diigo, ayant déjà un compte professionnel dessus, ou bien un autre logiciel de ce type (delicious, …) mais je ne suis pas sûr. Il me faudrait soir gérer deux comptes Diigo pour ne pas mélanger les deux aspects soit utiliser un deuxième. Et pour le moment la vidéo de présentation de delicious ne m’inspire pas. Donc si vous avez des conseils, des suggestions je suis preneur 🙂

+ Pour ceux qui seraient intéressés j’ai vu passer un article sur LinuxFR à propos du projet Beedbox. En effet ils recherchent des dons et participants. Leur but serait de proposer une solution à bas prix et à basse consommation pour avoir son propre petit serveur à la maison, qui hébergerait des solutions concurrentes, en remplacement aux produits de Google. N’hésitez pas à lire l’article et à suivre les liens vers les sites officiels. Ci-dessous leur définition pour mieux illustrer :

Beedbox est un projet visant à permettre à tout un chacun d’héberger ses propres services web à domicile et d’apporter enfin une alternative simple aux services de Google, Facebook et consorts afin de reprendre le contrôle de vos données.

Nous concentrons d’abord nos efforts sur la création d’une distribution GNU/Linux puis le projet proposera par la suite, un matériel basse consommation et silencieux pour une solution clé en main.

+ Pour ceux qui auraient encore des illusions voici un autre petit article (il y en a eu pas mal sur ce sujet) sur un journaliste qui a enquêté sur Facebook, Google, Apple et ainsi de suite. Ce n’est qu’une illustration parmis tant d’autres. Jacques Henno (Prédateurs Silicon Valley) : « Facebook a menti au moins sept fois à ses utilisateurs ».

+ Pour ceux qui auraient été dans une grotte ces dernières semaines ou qui n’auraient pas suivi ce type d’actualité, la France s’est mise à l’Open Data avec un portail par notre Gouvernement où on peut trouver énormément d’informations et de statistiques. Ils ont donc rendu accessibles les données publiques de l’état et des collectivités locales. N’hésitez pas à visiter le portail data.gouv.fr ou bien à lire cet article sur LinuxFR.org.

+ Comme chaque année Tom’s Guide nous gratifie de sa sélection de logiciels gratuits (surtout sous Windows mais on trouve assez facilement sous Linux aussi 😉 ). Cela m’est déjà arrivé d’en parler par rapport aux logiciels libres ou aux solutions alternatives. Je vous invite donc à faire un tour sur cette liste de plus de 100 logiciels gratuits classés par thématiques des suites bureautiques aux jeux en passant par la vidéo, l’audio, les utilitaires divers, le multimédia, la photo, le travail, les navigateurs, … C’est ici.

+ Un autre article d’Accessoweb avec une infographie en français sur le principe de protéger sa e-Réputaion. Assez édifiant et instructif tout en restant simple. Même moi je me rends compte que je devrais me chercher dans les moteurs de recherche plus souvent pour mieux maitriser tout cela 🙂

Voici donc pour cette première mouture du Vrac. Je devrais m’y adonner plus souvent. En effet je n’ai pas toujours le temps de faire de gros articles, c’est même plutôt l’inverse. Mes brouillons s’agglutinent et le Blog semble mort. Donc en dehors de l’excuse du CNAM et du travail je ne puis vraiment le justifier. Et parfois un partage plus rapide n’est pas plus mal non plus 😉

Synchroniser des dossiers Linux et Windows avec rsync

Voici un bout de temps que je voulais parler de cette astuce et il semblerait que cela soit au goût du jour. En effet j’ai eu une discussion avec un ami qui me disait avoir eu du mal à se faire un script de backup en bash qui ne copie que les fichiers ajoutés ou supprimés. Je vais donc vous parler de rsync qui est plus que pratique pour synchroniser des dossiers 🙂 Je vais vous décrire ci-dessous deux application, u ne qui me sert à récupérer mes sauvegardes sur mon serveur en ligne et une autre qui me permet de synchroniser mon dossier de documents personnels entre mon poste fixe sous Linux (Ubuntu) et mon Laptop qui est lui sous Windows (XP Pro). rsync est un logiciel libre sous licence GNU GPL. Il permet de synchroniser des dossiers en réalisant une copie incrémentale depuis un dossier source vers un dossier cible. Vous le trouverez sous Windows, Linux ou Mac OS. Pour l’installation rien de plus simple « apt-get install rsync » sous Ubuntu ou « urpmi rsync » sous Mandriva.

rsync d’un dossier distant via SSH :

rsync -av -e « ssh -p 9022 -i /home/iser/.ssh/id_rsa » –progress « user@serveur:/sauvegarde/ » /home/user/recup_sauvegardes/ >> /home/user/log_rsync.txt 2>&1

Comme pour toute commande vous pouvez accéder à la documentation avec « man rsync » ou tout simple sur divers sites internet comme ici en français ou ici en anglais. ici nous nous contentons de copier les nouveaux fichiers ou les fichiers modifiés sans suppression. Cela m’oblige en général à coupler cette commande en crontab avec un petit script se basant sur find pour supprimer les fichiers au bout d’un certain délai. Voici ci-dessous la commande en question :

REP= »/home/user/recup_sauvegardes/ »
find $REP -mtime +7 -name ‘*.tgz’ -delete

Ici je conserve les données pendant 7 jours (man page find). Cela permet d’avoir une récupération automatique de mes sauvegardes sans avoir à me soucier de nettoyer moi même le dossier les recevant. Cela ne m’interdit en aucun cas de vérifier le plus régulièrement possible la qualité des sauvegardes au cas où 😉 Cette méthode est pas mal mais elle a ses limitations. En effet dans le cas où on veut sauvegarder un disque complet ou bien un dossier où on ajoute ou supprime des fichiers, on souhaiterait se simplifier la vie.

Synchronisation d’un dossier Windows (Samba) avec un dossier sous Linux

Ceci est ma méthode, je suis sûr qu’il en existe d’autres, mais pour le moment elle me suffit 😉 Dans un premier temps il vous faut créer un partage de fichier sur votre ordinateur Windows. Nous pourrons ainsi y accéder avec Samba. Le plus simple est de le monter dans un dossier local avec cifs (urpmi cifs sous Mandriva ou apt-get install smbfs sous Ubuntu).

sudo mount -t cifs //10.0.0.13/e /mnt/partage-win -o uid=user,gid=user,file_mode=0640,dir_mode=0750,iocharset=utf8,credentials=/home/user/.smbserver

Il est obligatoire de monter le dossier avec root, mais nous pouvons stocker l’utilisateur et le mot de passe pour le partage samba dans un fichier comme ci-dessus. Le fichier en question contient uniquement ces éléments :

username=MyUser
password=MyPassword

L’autre solution peut-être de mettre l’utilisateur et le mot de passe directement dans la ligne de commande comme illustré ci-dessous :

sudo mount -t cifs //10.0.0.13/e /mnt/partage-win -o uid=user,gid=user,file_mode=0640,dir_mode=0750,iocharset=utf8,username=MyUser,password=MyPassword

Une fois le partage monté, vous y avez accès depuis votre machine sous Linux et vous pouvez alors y copier vos fichiers avec « cp », en déplacer avec « mv » ou toute autre action souhaitée. Dans notre cas il ne nous reste qu’à synchroniser nos deux dossiers :

rsync -av –delete –progress /media/MonDisque/MonDossier/ /mnt/partage-win/MonDossier/

Nous pouvons voir ici l’option supplémentaire « –delete » qui va supprimer les fichiers qui n’existent plus dans le dossier source. Cela permet d’éviter de devoir nettoyer manuellement le dossier de destination 😉 Dans le cadre d’une sauvegarde automatique, je vous inviterai à ne pas mettre cette option et à lance rune commande avec que quand vous voulez faire une remise à plat en étant sûr de ne rien perdre. On ne sait jamais des fois que vous auriez supprimer un fichier important par erreur dans votre dossier source 😉

Je me sers de la même commande pour synchroniser un disque de 500 Go contenant pleins de données, avec un disque USB de la même capacité. J’ai ainsi régulièrement une sauvegarde à jour de mon disque dur personnel et si il lâche comme c’est déjà arrivé par le passé, j’aurai bien moins de pertes. Bon d’accord, comme l’a dit un ami, quand on doit le faire manuellement c’est mal. Nous pourrions donc coupler cette méthode en tâche planifiée (cron) vers un NAS. Un NAS est un périphérique permettant d’avoir un ou deux disques en réseau. Souvent on trouve ce boitier avec deux disques durs en RAID 1 (miroir), c’est à dire se répliquant l’un sur l’autre, et branché sur le réseau, accessible en FTP ou en partage Samba. Bon je n’en suis pas encore là, mais j’y pense 😉 J’espère que cet article vous sera utile et vous aidera pour vos synchronisations ou vos sauvegardes. n’hésitez pas à partager vos trucs et astuces via les commentaires 🙂

Et avant d’oublier ou d’éteindre la machine sous Windows (si vous l’éteignez), n’oubliez pas de démonter le dossier :

sudo umount /mnt/partage-win