Archives de catégorie : Informatique

Linux mounted device : fsck.ext4 : No such file or directory while trying to open /dev/sdb1

Sur une machine virtuelle existante et dont je ne connais pas les procédures d’installation, j’ai eu une erreur pour l’exécution d’un fsck suite à son redémarrage. Ce dernier a été causé par une coupure électrique générale du datacenter. Le fsck automatique de la machine fonctionnait correctement sur les disques systèmes (/dev/sda) mais bloquait sur un volume distant monté (mounted device) avec comme message :

fsck.ext4 : No such file or directory while trying to open /dev/sdb1
Possibly non-existent device ?
fsck died (code 8).

Capture d'écran de la console vmware

Nous avions ensuite une invitation à effectuer une vérification manuelle, comme illustré ci-dessus. Bien sûr un simple fsck, manuel, ne fonctionnaient pas. A force de recherches, nous sommes arrivés à cette solution, de récréer la partition distante (qui ici ne contenait pas de données), puis de la formater.

Pour créer la partition nous effectuons un fdisk :

fdisk /dev/sdb

On crée ensuite la nouvelle partition avec « n ». Dans notre cas nous l’avons déclarée en primaire (primary) avec « p ». Nous avons laissé les autres paramètres par défaut. Pour sortir du menu, il faut bien penser à entrer « w » pour écrire les modifications effectuées. Sinon nous aurons un souci pour pouvoir formater la partition ensuite.

Une fois cette étape passée, nous avons obtenu des messages par rapport au « bad magic number in superblock » avec le fsck et sur l’absence d’une table de partition. Les méthodes pour réparer la table de partition ne fonctionnait alors pas, quelque soit le magic bloc ciblé. Il nous fallait donc formater le disque :

mkfs.ext4 /dev/sdb1

Après un redémarrage de la machine, le disque est monté correctement (nous avions toujours notre entrée dans le fichier /etc/fstab pour monter cette partition). Cette fois-ci la machine a démarré sans aucun souci.

Sources nous ayant aidées dans cette résolution :

 

[CNAM] Mémoire d’ingénieur : Brain Computer Interaction (BCI) : étude des dispositifs, choix, installation et mise en oeuvre d’un ensemble de cas d’étude et leur évaluation.

Après plusieurs années passées au CNAM, le temps du mémoire de fin de cursus d’Ingénieur est arrivé. J’ai eu la chance d’être reçu dans une antenne d’un laboratoire du CNRS installé à l’École Centrale de Lyon (Il s’agissait d’une partie de l’équipe SICAL du laboratoire LIRIS). Je remercie d’ailleurs fortement messieurs Bertrand DAVID et René CHALON pour leur accueil au sein du laboratoire et pour leur accompagnement.

On m’a proposé plusieurs sujets intéressant le laboratoire dont un qui a titillé ma curiosité, sur la BCI : Brain Computer Interaction. Il s’agissait d’étudier les possibilités offertes en terme d’IHM (Interactions Homme Machine / Interfaces Homme Machine) par les appareils grand public de BCI, ces derniers étant abordables pour une première expérimentation. En effet si nous avons l’impression qu’il s’agit de science-fiction, cette technologie est déjà utilisée en médecine depuis pas mal d’années et suscite un fort intérêt pour plusieurs centaines de laboratoires dans le monde. Elle commence même à faire son apparition dans des univers plus ludiques comme les jeux vidéos. Mon sujet exact fût donc :

Brain Computer Interaction (BCI) : étude des dispositifs, choix, installation et mise en oeuvre d’un ensemble de cas d’étude et leur évaluation.

Je devais étudier les possibilités offertes par cette technologie comme moyen d’interaction principal avec un ordinateur, ou comme un moyen dans un cadre multimodal, ou en extension  d’âme. Pour vulgariser, pouvions-nous nous en servir, pour une personne bien portante et en pleine possession de tous ses moyens, pour interagir directement et facilement avec un ordinateur, ou bien couplée avec d’autres moyens d’interactions, ou tout simplement comme une extension de notre conscience.

À terme le mémoire devrait être disponible sur la base DUMAS : Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ce dernier n’étant pas classé comme confidentiel. Ce n’est pas encore le cas à l’heure où j’écris ces lignes. Voici donc le lien pour télécharger le mémoire.

PDF Mémoire d’ingénieur CNAM – Brain Computer Interaction BCI – Gaël DUPERREY

Ce mémoire est l’aboutissement de 9 mois de travail au sein du laboratoire. Il n’est en revanche pas exhaustif et ne représente que mon approche. D’autres auraient pu être envisagées, de même que des réalisations différentes comme le développement de logiciels spécifiques pour les démonstrations.

Voici ci-dessous les résumés du mémoire en français et en anglais, tel que présentés en quatrième de couverture :

Les ICO ou Interfaces Cerveau Ordinateur sont un ensemble de technologies où l’on
exploite les appareils de mesure des ondes électrochimiques au sein de notre cerveau et où
nous cherchons à les interpréter pour les comprendre, mais aussi pour interagir avec notre
environnement par le biais d’ordinateurs.
Au sein d’un laboratoire spécialisé dans l’étude des Interactions Homme Machine, nous
avons conduit une étude exploratoire de cette branche afin de faire un état de l’art, de
réfléchir à des types d’applications possibles, mais aussi de statuer sur leur utilisabilité.
Nous avons eu à coeur d’évaluer l’universalité et la reproductibilité de ces moyens
d’interaction, en nous appuyant sur des tests utilisateurs. Nous avons conclu par nos
observations personnelles, tout en proposant des pistes de recherches élargies pour les
travaux à venir.

The Brain Computer Interfaces or BCI, are a set of technologies designed to measure
electrochemical waves in our brain, to interpret and understand them, but also to interact
with our environment through computers.
In a laboratory, specialized in the study of Human Machine Interaction, we conducted an
exploratory study in order to establish the state of the art, to think about future possible
applications, but also to decide on their usability. We aimed at valuing their universality
and reproducibility by relying on users’ tests. We concluded with our personal
observations, while providing tracks of expanded research in view to future work.

J’ai choisi d’héberger moi même le fichier pdf du mémoire pour le moment, plutôt que de le mettre sur une autre plateforme comme je le fais pour les diaporamas de soutenance, surtout qu’à terme il doit rejoindre la base d’archives DUMAS citée plus haut.

Je n’ai pas enregistré la soutenance en elle-même, qui eut lieu le 10 juin 2015. vous trouverez néanmoins une version du diaporama me servant de support en ligne.

Cette dernière intègre normalement, dans la diapositive 14, une vidéo d’une expérimentation avec le casque Emotiv Epoc et son panneau de contrôle.

On m’y voit simplement « pousser » un cube dans un univers en trois dimensions avec « la force de mon esprit » (ou plutôt grâce à un schéma de pensées enregistré et reconnu par l’application quand il est reproduit 😉 ).

J’espère que ces documents pourront aider des personnes souhaitant débroussailler l’univers de la BCI ou tout simplement ceux se demandant à quoi ressemble un mémoire d’Ingénieur du CNAM. Attention toutefois, ceci est mon travail personnel, et chaque mémoire a ses spécificités suivant la personne qui le rédige. De même un même sujet sera forcément traité différemment par différentes personnes ;-).

Ce fût pour moi une très belle expérience que de réaliser ce mémoire, tout comme de vivre l’aventure qu’est le CNAM. J’ai du résumer la plupart de mes impressions sur ce point dans mon précédent article « La fin du CNAM…« . En tout cas bonne lecture à ceux qui liront cette page ou le mémoire, et bon courage si vous êtes au sein d’un cursus au CNAM.

[Soft] USBDeview : nettoyez/gérez les périphériques USB installés

Voici quelque temps, j’avais d’installé sur ma machine principale une webcam Logitech C270. Elle fonctionnait assez bien malgré des fois des désactivations quand j’étais en conversation Skype. J’ai donc cherché à désinstaller les drivers pour installer de nouveau tout cela proprement. Mais voilà, malheureusement, cette dernière a décidé de s’installer à chaque démarrage de machine… Comme une citation (dont j’ai oublié la source) le dit, « la machine a été inventée pour faciliter la vie de l’homme, pas l’ordinateur… ». En en discutant avec un collègue lors de mon stage d’ingénieur CNAM, il m’a conseillé d’utiliser USBDeview.

Ce petit logiciel freeware permet d’afficher tous les drivers USB installés et de désinstaller ceux que l’on souhaite. Lui l’utilise pour faire un ménage régulier sur les drivers des clefs USB. Eh oui, le driver étant installé pour chaque port USB utilisé… On se retrouve donc avec 4 entrées pour la même clef USB, si nous la branchons sur 4 ports différents.

Illustration de USBDeviewUne application très pratique donc que ce soit pour faire un peu de ménage dans tous ces périphériques ou pour aider à résoudre un problème lié à ces drivers assez simplement. À noter qu’elle ne demande aucune installation et que deux versions sont disponibles pour les plateformes 32 et 64 bits. Elle permet aussi de tester certains drivers, lecteurs, de sauvegarder des drivers, de les activer/désactiver… Nous pouvons voir ci-dessous le contenu du clic droit sur une ligne.

Illustration clic droit USBDeviewJe ne sais pas si cela vous sera utile, mais dans mon cas cette application l’a été. À conserver sous le coude donc 🙂

[Animé] Hikaru No Go

Image des personnages de Hiaru No Go avec le titreInformations :

Titre original : Hikaru No Go
Années de production : 2001 – 2003
Studios : Studio Pierrot, Shueisha
Genres : Familial & Jeunesse, Fantastique & Mythe, Historique, Sport
Auteurs : Hotta Yumi, Obata Takeshi
Volumes, type & durée : 75 épisodes de 25 mins + 3 OAV + 2 spéciaux

Synopsis :

Le jeune Shindo Hikaru est un garçon comme les autres, qui pense plus à jouer qu’à travailler à l’école. Ses parents lui ayant suspendu son argent de poche, nous le découvrons fouillant un grenier (ou une remise) appartenant à son grand-père, afin d’y trouver des objets à vendre. Il va y trouver un plateau de jeu de Go (un goban) qui est hanté par l’esprit de Fujiwara-no-Sai, un joueur et instructeur de Go de l’époque Heian, obsédé par la recherche du coup divin. Si initialement, Hikaru n’aime pas particulièrement le Go, la cohabitation avec cet esprit obsédé par ce jeu va le forcer à jouer et à apprendre à aimer ce jeu, en faisant son avenir, sa passion, au gré des rencontres, des adversités et des parties.

Image de Sai et Hikaru devant une table de jeu de Go avec une partie en coursAvis personnel :

J’avais déjà entendu parler du jeu de Go voici bien longtemps, sans jamais vraiment m’y intéresser. Quand on m’a parlé de cet animé, j’ai commencé à regarder plus par curiosité qu’autre chose. Et je me suis vraiment laissé prendre au jeu. J’ai littéralement  dévoré les épisodes. Bon je me suis contenté de la version animée et non pas du manga originel (format papier). On se prend bien d’affection pour les différents personnages, que ce soit Hikaru, Sai, ou les autres comme Akira, Waya… Tous aident Hikaru à grandir et à avancer dans cette passion. Il est aussi impressionnant de voir comment on peut se passionner (comme on le trouve bien « cool »), par un jeu qui est normalement assez calme, demandant de la réflexion. J’ai aussi bien aimé les petits tutoriels en fin d’épisodes, expliquant les règles du Go.

Dans l’histoire, une fois les animés terminés, je me suis renseigné sur le prix d’un jeu, sur des ouvrages pour apprendre… Mais pour commencer à moindres frais je me suis rabattu sur deux applications android qui permettent une première initiation rapide. Je ne sais pas si j’aurais une fibre pour ce jeu, ne l’ayant pas forcément eu pour les échecs ;), mais j’apprécie d’en connaître les règles et de mieux le comprendre. Pour revenir à cet animé, je le recommande, car il se laisse bien regarder, autant par la trame de l’histoire, que par les personnages et par le rythme des parties de jeux de Go.

Liens :

  • Hikaru No Go
  • Jeu de Go (pour apprendre ou jouer)
    • jeu de Go .org : Déjà cité ci-dessus pour leur page sur Hikaru No Go, ce site propose aussi des tutoriels pour apprendre à jouer et de nombreuses ressources pour trouver plus de documentations, associations, logiciels… Et le tout en français pour ceux qui ne maîtrisent pas l’anglais 🙂
    • Pandanet – Internet Go Server (IGS) : Un site sur le monde du Go avec des actualités en temps réel, des applications pour jouer en ligne contre d’autres joueurs et bien d’autres informations ou liens. En anglais.
    • The KGS Go Server : Autre gros serveur avec l’IGS, parmis les plus connu, surtout en occident, pour s’informer et surtout jouer au go.
    • The Go Teaching Ladder : Des leçons pour apprendre le Go, mais aussi la possibilité de « review » de vos parties afin de profiter de l’analyse de joueurs plus avancés. En anglais.
    • World Go : Site cité dans l’animeetexistant. On peut normalement y jouer au Go en ligne contre d’autres joueurs, mais il y a surtout un bon guide pour apprendre (en anglais)
  • ApplicationsAndroid
    • Go (Baduk) : Application contenant une leçon évolutive du jeu de Go. Simple à prendre en main et à suivre, mais en anglais 🙂
    • Go Free : Une application pour joueur au Go contre l’IA de la machine ou contre des joueurs en ligne.
    • plus (+) : bien d’autres applications pour le jeu de Go sont disponibles via diverses recherches 😉

Il existe bien sûr bien d’autres sites, livres, associations ou applications (sur smartphone ou ordinateur) pour à jouer ou apprendre à jouer au Go. Ce ne sont là que ce que j’ai découvert pour le moment, ou que j’ai pu tester un petit peu. N’hésitez pas à partager plus d’informations sur ce sujet dans les commentaires si vous le souhaitez 🙂

Image de Hikaru et Sai, Hukaru tendant la main avec un pion de Go comme pour le poser Aparté :

Le jeu de go est plus connu en Asie mais joué mondialement. Il a beaucoup de succès en Chine (pays d’origine), en Corée ou au Japon par exemple. N’hésitez pas à creuser un peu le sujet pour mieux comprendre ce jeu et cet univers.

A noter aussi que les Kifu (enregistrements de jeux de Go) existent aussi sous forme d’applications ou de vidéos sur Youtube.  Par exemple cette vidéo explicative (en anglais) d’une partie entre Go Seigen et Fujisawa Kuranosuke en 1953. Le site « Go Commentary » et sa chaine Youtube en sont donc un bon exemple.

Photo d'un plateau de jeu de Go avec une partie en cours, les pions et une horloge.

[Linux] Mageia / KDE : le clic droit ne fonctionne plus et freeze Dolphin ou Konqueror

Cette semaine, suite à une mise à jour hebdomadaire de ma machine (Mageia 3 avec KDE) je me suis retrouvé avec un comportement pour le moins étrange, mon clic droit de souris ne fonctionnait plus et au-delà, « freezait » (bloquait) Dolphin ou Konqueror pour une à deux minutes sans pour autant avoir une action correcte à l’issue.

Avec l’aide de Stormi j’ai pu trouver une solution temporaire à ce souci. Il suffit de désactiver « File to activity linking plugin » (« Module externe de liaison entre fichier et activité » en français dans le texte 😉 ). Pour trouver cette option, rendez-vous dans les préférences (au choix de Dolphin ou de Konqueror car il s’agit d’un paramètre de KDE), rubrique « Services ». Voici ci-dessous une illustration pour vous aider.

Illustration de l'entrée de menu à désactiver dans les préférences de Dolphin ou Konqueror

Cette « astuce » a été inspirée d’un fil de discussion venant d’un forum de kubuntu [Link]. Nous avons bien sûr fait remonter un rapport de Bug [Link]. Pas de plus grosse avancée via cet article que de partager l’astuce afin de débloquer les gens qui rencontreraient ce comportement en attendant un bugfix plus pérenne 🙂