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Synchroniser des dossiers Linux et Windows avec rsync

Voici un bout de temps que je voulais parler de cette astuce et il semblerait que cela soit au goût du jour. En effet j’ai eu une discussion avec un ami qui me disait avoir eu du mal à se faire un script de backup en bash qui ne copie que les fichiers ajoutés ou supprimés. Je vais donc vous parler de rsync qui est plus que pratique pour synchroniser des dossiers 🙂 Je vais vous décrire ci-dessous deux application, u ne qui me sert à récupérer mes sauvegardes sur mon serveur en ligne et une autre qui me permet de synchroniser mon dossier de documents personnels entre mon poste fixe sous Linux (Ubuntu) et mon Laptop qui est lui sous Windows (XP Pro). rsync est un logiciel libre sous licence GNU GPL. Il permet de synchroniser des dossiers en réalisant une copie incrémentale depuis un dossier source vers un dossier cible. Vous le trouverez sous Windows, Linux ou Mac OS. Pour l’installation rien de plus simple « apt-get install rsync » sous Ubuntu ou « urpmi rsync » sous Mandriva.

rsync d’un dossier distant via SSH :

rsync -av -e « ssh -p 9022 -i /home/iser/.ssh/id_rsa » –progress « user@serveur:/sauvegarde/ » /home/user/recup_sauvegardes/ >> /home/user/log_rsync.txt 2>&1

Comme pour toute commande vous pouvez accéder à la documentation avec « man rsync » ou tout simple sur divers sites internet comme ici en français ou ici en anglais. ici nous nous contentons de copier les nouveaux fichiers ou les fichiers modifiés sans suppression. Cela m’oblige en général à coupler cette commande en crontab avec un petit script se basant sur find pour supprimer les fichiers au bout d’un certain délai. Voici ci-dessous la commande en question :

REP= »/home/user/recup_sauvegardes/ »
find $REP -mtime +7 -name ‘*.tgz’ -delete

Ici je conserve les données pendant 7 jours (man page find). Cela permet d’avoir une récupération automatique de mes sauvegardes sans avoir à me soucier de nettoyer moi même le dossier les recevant. Cela ne m’interdit en aucun cas de vérifier le plus régulièrement possible la qualité des sauvegardes au cas où 😉 Cette méthode est pas mal mais elle a ses limitations. En effet dans le cas où on veut sauvegarder un disque complet ou bien un dossier où on ajoute ou supprime des fichiers, on souhaiterait se simplifier la vie.

Synchronisation d’un dossier Windows (Samba) avec un dossier sous Linux

Ceci est ma méthode, je suis sûr qu’il en existe d’autres, mais pour le moment elle me suffit 😉 Dans un premier temps il vous faut créer un partage de fichier sur votre ordinateur Windows. Nous pourrons ainsi y accéder avec Samba. Le plus simple est de le monter dans un dossier local avec cifs (urpmi cifs sous Mandriva ou apt-get install smbfs sous Ubuntu).

sudo mount -t cifs //10.0.0.13/e /mnt/partage-win -o uid=user,gid=user,file_mode=0640,dir_mode=0750,iocharset=utf8,credentials=/home/user/.smbserver

Il est obligatoire de monter le dossier avec root, mais nous pouvons stocker l’utilisateur et le mot de passe pour le partage samba dans un fichier comme ci-dessus. Le fichier en question contient uniquement ces éléments :

username=MyUser
password=MyPassword

L’autre solution peut-être de mettre l’utilisateur et le mot de passe directement dans la ligne de commande comme illustré ci-dessous :

sudo mount -t cifs //10.0.0.13/e /mnt/partage-win -o uid=user,gid=user,file_mode=0640,dir_mode=0750,iocharset=utf8,username=MyUser,password=MyPassword

Une fois le partage monté, vous y avez accès depuis votre machine sous Linux et vous pouvez alors y copier vos fichiers avec « cp », en déplacer avec « mv » ou toute autre action souhaitée. Dans notre cas il ne nous reste qu’à synchroniser nos deux dossiers :

rsync -av –delete –progress /media/MonDisque/MonDossier/ /mnt/partage-win/MonDossier/

Nous pouvons voir ici l’option supplémentaire « –delete » qui va supprimer les fichiers qui n’existent plus dans le dossier source. Cela permet d’éviter de devoir nettoyer manuellement le dossier de destination 😉 Dans le cadre d’une sauvegarde automatique, je vous inviterai à ne pas mettre cette option et à lance rune commande avec que quand vous voulez faire une remise à plat en étant sûr de ne rien perdre. On ne sait jamais des fois que vous auriez supprimer un fichier important par erreur dans votre dossier source 😉

Je me sers de la même commande pour synchroniser un disque de 500 Go contenant pleins de données, avec un disque USB de la même capacité. J’ai ainsi régulièrement une sauvegarde à jour de mon disque dur personnel et si il lâche comme c’est déjà arrivé par le passé, j’aurai bien moins de pertes. Bon d’accord, comme l’a dit un ami, quand on doit le faire manuellement c’est mal. Nous pourrions donc coupler cette méthode en tâche planifiée (cron) vers un NAS. Un NAS est un périphérique permettant d’avoir un ou deux disques en réseau. Souvent on trouve ce boitier avec deux disques durs en RAID 1 (miroir), c’est à dire se répliquant l’un sur l’autre, et branché sur le réseau, accessible en FTP ou en partage Samba. Bon je n’en suis pas encore là, mais j’y pense 😉 J’espère que cet article vous sera utile et vous aidera pour vos synchronisations ou vos sauvegardes. n’hésitez pas à partager vos trucs et astuces via les commentaires 🙂

Et avant d’oublier ou d’éteindre la machine sous Windows (si vous l’éteignez), n’oubliez pas de démonter le dossier :

sudo umount /mnt/partage-win

Compresser des fichiers en plusieurs archives tar ou couper une grosse archive tar en deux (ou plus)

Voici une opération que je savais faire avec WinRAR sous Windows mais que je n’avais jamais eu besoin de faire sous Linux, c’est à dire de séparer un gros fichier (plus de 4 Go) en plusieurs fichiers d’archives de tailles inférieures, mais qu’on puisse décompresser sous sa forme initiale en un seul fichier. Et bien c’est possible avec tar et l’option -M, couplée à la -L.

tar -cM -L 2500000 -f GrosFichier.tar.gz GrosFichier_Morceaux01.tar.gz

L’option -M indique qu’on va créer un fichier multi-volume et l’option -L permet de limiter la taille de chaque fichier. Ci-dessous les informations sur ces deux options dans le Man de tar :

 -L, --tape-length N
   change tapes after writing N*1024 bytes
-M, --multi-volume
  create/list/extract multi-volume archive

Source

Quand on atteindra la taille limite nous aurons cet affichage, qui nous invitera à indiquer le nouveau volume où écrire. Il faudra précéder le nom de fichier de « n » ainsi que vous pouvez le constater dans cet exemple :

Préparez le volume n°2 pour « GrosFichier_Morceaux01.tar.gz » et appuyez sur Entrée : n GrosFichier_Morceaux02.tar.gz

Si vous oubliez le « n », vous aurez cet affichage :

Préparez le volume n°3 pour « GrosFichier_Morceaux01.tar.gz » et appuyez sur Entrée : GrosFichier_Morceaux02.tar.gz
Données non valables en entrée. Tapez « ? » pour obtenir de l’aide.
Préparez le volume n°3 pour « GrosFichier_Morceaux01.tar.gz » et appuyez sur Entrée :

Il vous suffira alors de retaper le nome de fichier en le précédent du « n ». Une fois la séparation effectuée vous pourrez décompresser ces fichiers vers un seul et unique de la manière suivante :

tar -xMf GrosFichier_Morceaux01.tar.gz
Préparez le volume n°2 pour « GrosFichier_Morceaux01.tar.gz » et appuyez sur Entrée : n GrosFichier_Morceaux02.tar.gz

Attention toutefois, si vous le décompresser là où est votre gros fichier initial, il est normal que vous ne voyez rien. mais si vous le faites dans un dossier autre, vous récupérerez bien votre gros fichier. Vous pouvez aussi utiliser cette méthode pour compresser un dossier composé de nombreux fichiers et dont la taille totale serait trop importante à votre goût :

tar -cvM -L 2500000 -f /tmp/data_01.tar /var/data/

Il est possible d’ajouter bien d’autres options, mais c’est une autre histoire. Nous avons déjà ici la base pour faire ce fonctionnement. Libre à vous par exemple de conserver les droits utilisateurs, ou bien de compresser encore plus l’archive finale (par exemple).

Jeux & Abandonwares : Retomber en enfance ;)

Voici quelques années que je connais ces sites et cet univers des abandonwares et ce grâce à un article de Framasoft « Faites revivre vos vieux jeux« . A une époque nous nous limitions à ceux que nous avions conservés sur disquettes, ou sur de vieux CD, ou encore nous demandions à des amis si ils en avaient conservés. Et oui je parle de ces vieux jeux des débuts de l’informatique grand public, ou de notre enfance. Qui ne se souvient pas avec nostalgie des heures passées à résoudre les énigmes de la série Indiana Jones, des stratégies au tour par tour du premier Civilization, de Golden Axe ou Double Dragons et j’en passe. Pour pas mal d’entre eux les éditeurs en sont arrivé à les libérer. Attention je ne veux pas dire qu’ils sont libres de droits, mais simplement qu’il est possible de se les procurer en ligne gratuitement et légalement. Certains sites se sont d’ailleurs spécialisés la dedans, nous offrant des bibliothèques importantes de jeux :

  • Lost Treasure France : Ma plus grosse préférence, on y trouve une bibliothèque énorme et détaillée. On peut d’ailleurs y savoir facilement les plateformes nécessaires pour faire tourner ces jeux, si il s’agissait de disquettes ou de cdrom, si les manuels sont disponibles et ainsi de suite. Pour chaque jeu vous aurez une fiche descriptive avec un résumé, des captures d’écrans, la fiche historique et technique … Il nous propose aussi une liste des jeux « non abandonwares », des rubriques sur les logiciels d’émulation pour faire tourner ces vieux jeux, des forums … Un site très complet donc, servant même de noyau central à une assez grosse communauté.
  • Abandonware Paradise : Nous retrouverons ici aussi une liste assez importante de titres avec les Cheat-codes, articles et Soluces associées. Je suis un peu moins fan de leur interface et leurs fiches sont souvent plus succinctes.
  • Freeoldies : Ici nous avons une interface très simples, souvent trop d’ailleurs … On est loin des fiches descriptives, des avis des joueurs et autres. Il contre-balance ce point grâce à un partenariat avec un forum consacré aux Abandonware mais il est vrai que ce n’est pas mon préféré. J’ai découvert ce site via 2001jeux.com qui est un site se définissant comme le guide des jeux en lignes dans leur ensemble.

J’espère que ces quelques liens vous permettront de retrouver une part de votre enfance, vous apportera une touche de nostalgie heureuse. Pour pouvoir émuler un système DOS, et ralentir vos machines actuelles bien trop puissantes, je vous invite à vous intéresser à DOSBox qui est un émulateur DOS assez puissant et bien pratique 🙂 Et le plus beau c’est que DOSBox est multi-plateforme,  donc compatible Linux, Windows et MAC OS !!! Oui une bonne initiative de leur part 🙂 Sur ce Have Fun et n’hésitez pas si vous avez vous aussi de bons liens à partager sur ce sujet 🙂

EasyTag : re-tagguez vos morceaux de musique (mp3, …)

Avec le temps j’ai régulièrement eu la flemme de traverser mon salon pour aller changer un CD ou pour tout simplement en charger un. J’ai donc petit à petit copié mes CD en MP3 pour pouvoir en profiter plus simplement, sans me condamner le lecteur du PC. Comme beaucoup j’ai pris le premier outil sous la main, et me suis contenté de faire la transformation rapide. J’ai renommé ensuite manuellement chaque fichier pour les identifier. Bon je sais que maintenant des logiciels comme Nero ou autre (suivant les plateformes) sont capable de chercher en ligne tout ce qu’il faut pour créer proprement les fichiers avec les Tags. Oui j’ai lâché le mot, « Tag », car mon souci vient qu’utilisant maintenant Rhythmbox mes albums sont rangés n’importe comment. Et oui il se base sur les tags comme de nombreux lecteurs (iTunes, Amarok, …). je me retrouve donc trop souvent à ne plus retrouver mes petits et à ne pouvoir écouter la musique qui me plait. Et aujourd’hui j’ai trouvé un petit logiciel (sous Linux pour moi) qui répond à mon besoin, remettre bien à plat les Tags des morceaux.


EasyTag

Gros avantage de ce logiciel, il est gratuit, multi-plateforme (Linux, MAC OS, et même Windows avec une bêta). Il est simple d’utilisation, car il parcours de lui même les dossiers pour afficher les MP3. On peut modifier tout les MP3 dans la liste puis appliquer les changements. Il permet aussi de modifier le nom du fichier et pas seulement les Tags.

Site officiel EasyTag

Pour le moment je m’en suis servi de façon basique sur quelques albums mais j’ai été satisfait. En effet après une exploration du dossier par Rhythmbox, les morceaux étaient correctement rangés par artiste, albums, styles … Et quand je vois qu’il permet de bien renseigner tout les champs, d’associer une image, je me dis qu’il est assez complet.

Documentation EasyTag

D’après la documentation on peut donc faire comme moi, et modifier manuellement les fichiers, mais il semblerait que l’on puisse automatiser le tout à l’aide de masques ou bien grâce à une base de données en ligne. Étant donné que j’ai extrait moi même mes mp3 depuis mes albums, je devrais pouvoir utiliser cette dernière option pour rechercher dans la base de données et ainsi gagner du temps. Bon d’accord j’ai un certain retard à combler mais c’est plutôt cool, je saurais enfin dans mon lecteur préféré ce que j’écoute autrement qu’en le reconnaissant, de même sur mon lecteur MP3 / Baladeur (pour ne pas dire Smartphone :p ). Si cela vous intéresse je vous invite à tester ce logiciel en cliquant ci-dessous et bon travail pour remettre à plat votre bibliothèque musicale 🙂

Download EasyTag

Quelques sites de promotion des jeux libres

Étant de plus en plus intégré au monde du libre, j’en arrive à aussi à y chercher l’inspiration pour y jouer. J’avais déjà fais des articles sur Frozen-Bubble, DJL, PlayOnLinux, Nexuiz et Warsow au fur et à mesure que je les découvrais et même si actuellement je joue surtout à Warsow le midi avec les collègues, j’avoue jouer beaucoup moins. De plus je ne pourrais pas vous faire un complément au premier article sur Warsow pour les maps ou la mise en place d’un serveur étant donné que c’est un collègue qui s’y est plus intéressé 🙂 Je tenais en revanche à souligner le travail de deux sites pour promouvoir les jeux issus du libre :

Jeux Linux : Ce site très orienté Linux permet d’avoir un suivi de pas mal de projets de jeux dans le domaine du libre. Bien souvent on peut trouver des versions Windows aussi sur les sites officiels des jeux pour ceux à qui Linux ferait encore peur 😉 En tout cas cela m’a permis de tester pas mal de titres ou de me tenir informé pour d’autres. Par exemple c’est grâce à eux que j’ai vu passer des informations sur 0AD (J’espère pouvoir vous en faire un article prochainement d’ailleurs 😉 ).

Jeux Libres : Ici nous ne sommes plus uniquement orientés Linux mais jeux Libres dans leur ensemble. Le site fait donc la promotion de tout ceux qui sont créés libres dès le départ, mais nous annonce aussi quand de gros projets passent dans le monde du libre ou en partie. De quoi se tenir informés et découvrir de nombreux titres quelque soit votre plateforme 🙂

Je sais que c’est un peu succinct comme article, mais je voulais promouvoir ces deux sites depuis un certains temps. il existe de nombreux sites pour la promotion des jeux qu’ils soient payants ou libres, certains orientés MMPORG, ou stratégies, JDR, … Mais comme ce sont les deux que je suis le plus 😉 En attendant de prochains posts, have fun 🙂