Archives de catégorie : Windows

Jeux & Abandonwares : Retomber en enfance ;)

Voici quelques années que je connais ces sites et cet univers des abandonwares et ce grâce à un article de Framasoft « Faites revivre vos vieux jeux« . A une époque nous nous limitions à ceux que nous avions conservés sur disquettes, ou sur de vieux CD, ou encore nous demandions à des amis si ils en avaient conservés. Et oui je parle de ces vieux jeux des débuts de l’informatique grand public, ou de notre enfance. Qui ne se souvient pas avec nostalgie des heures passées à résoudre les énigmes de la série Indiana Jones, des stratégies au tour par tour du premier Civilization, de Golden Axe ou Double Dragons et j’en passe. Pour pas mal d’entre eux les éditeurs en sont arrivé à les libérer. Attention je ne veux pas dire qu’ils sont libres de droits, mais simplement qu’il est possible de se les procurer en ligne gratuitement et légalement. Certains sites se sont d’ailleurs spécialisés la dedans, nous offrant des bibliothèques importantes de jeux :

  • Lost Treasure France : Ma plus grosse préférence, on y trouve une bibliothèque énorme et détaillée. On peut d’ailleurs y savoir facilement les plateformes nécessaires pour faire tourner ces jeux, si il s’agissait de disquettes ou de cdrom, si les manuels sont disponibles et ainsi de suite. Pour chaque jeu vous aurez une fiche descriptive avec un résumé, des captures d’écrans, la fiche historique et technique … Il nous propose aussi une liste des jeux « non abandonwares », des rubriques sur les logiciels d’émulation pour faire tourner ces vieux jeux, des forums … Un site très complet donc, servant même de noyau central à une assez grosse communauté.
  • Abandonware Paradise : Nous retrouverons ici aussi une liste assez importante de titres avec les Cheat-codes, articles et Soluces associées. Je suis un peu moins fan de leur interface et leurs fiches sont souvent plus succinctes.
  • Freeoldies : Ici nous avons une interface très simples, souvent trop d’ailleurs … On est loin des fiches descriptives, des avis des joueurs et autres. Il contre-balance ce point grâce à un partenariat avec un forum consacré aux Abandonware mais il est vrai que ce n’est pas mon préféré. J’ai découvert ce site via 2001jeux.com qui est un site se définissant comme le guide des jeux en lignes dans leur ensemble.

J’espère que ces quelques liens vous permettront de retrouver une part de votre enfance, vous apportera une touche de nostalgie heureuse. Pour pouvoir émuler un système DOS, et ralentir vos machines actuelles bien trop puissantes, je vous invite à vous intéresser à DOSBox qui est un émulateur DOS assez puissant et bien pratique 🙂 Et le plus beau c’est que DOSBox est multi-plateforme,  donc compatible Linux, Windows et MAC OS !!! Oui une bonne initiative de leur part 🙂 Sur ce Have Fun et n’hésitez pas si vous avez vous aussi de bons liens à partager sur ce sujet 🙂

EasyTag : re-tagguez vos morceaux de musique (mp3, …)

Avec le temps j’ai régulièrement eu la flemme de traverser mon salon pour aller changer un CD ou pour tout simplement en charger un. J’ai donc petit à petit copié mes CD en MP3 pour pouvoir en profiter plus simplement, sans me condamner le lecteur du PC. Comme beaucoup j’ai pris le premier outil sous la main, et me suis contenté de faire la transformation rapide. J’ai renommé ensuite manuellement chaque fichier pour les identifier. Bon je sais que maintenant des logiciels comme Nero ou autre (suivant les plateformes) sont capable de chercher en ligne tout ce qu’il faut pour créer proprement les fichiers avec les Tags. Oui j’ai lâché le mot, « Tag », car mon souci vient qu’utilisant maintenant Rhythmbox mes albums sont rangés n’importe comment. Et oui il se base sur les tags comme de nombreux lecteurs (iTunes, Amarok, …). je me retrouve donc trop souvent à ne plus retrouver mes petits et à ne pouvoir écouter la musique qui me plait. Et aujourd’hui j’ai trouvé un petit logiciel (sous Linux pour moi) qui répond à mon besoin, remettre bien à plat les Tags des morceaux.


EasyTag

Gros avantage de ce logiciel, il est gratuit, multi-plateforme (Linux, MAC OS, et même Windows avec une bêta). Il est simple d’utilisation, car il parcours de lui même les dossiers pour afficher les MP3. On peut modifier tout les MP3 dans la liste puis appliquer les changements. Il permet aussi de modifier le nom du fichier et pas seulement les Tags.

Site officiel EasyTag

Pour le moment je m’en suis servi de façon basique sur quelques albums mais j’ai été satisfait. En effet après une exploration du dossier par Rhythmbox, les morceaux étaient correctement rangés par artiste, albums, styles … Et quand je vois qu’il permet de bien renseigner tout les champs, d’associer une image, je me dis qu’il est assez complet.

Documentation EasyTag

D’après la documentation on peut donc faire comme moi, et modifier manuellement les fichiers, mais il semblerait que l’on puisse automatiser le tout à l’aide de masques ou bien grâce à une base de données en ligne. Étant donné que j’ai extrait moi même mes mp3 depuis mes albums, je devrais pouvoir utiliser cette dernière option pour rechercher dans la base de données et ainsi gagner du temps. Bon d’accord j’ai un certain retard à combler mais c’est plutôt cool, je saurais enfin dans mon lecteur préféré ce que j’écoute autrement qu’en le reconnaissant, de même sur mon lecteur MP3 / Baladeur (pour ne pas dire Smartphone :p ). Si cela vous intéresse je vous invite à tester ce logiciel en cliquant ci-dessous et bon travail pour remettre à plat votre bibliothèque musicale 🙂

Download EasyTag

Quelques sites de promotion des jeux libres

Étant de plus en plus intégré au monde du libre, j’en arrive à aussi à y chercher l’inspiration pour y jouer. J’avais déjà fais des articles sur Frozen-Bubble, DJL, PlayOnLinux, Nexuiz et Warsow au fur et à mesure que je les découvrais et même si actuellement je joue surtout à Warsow le midi avec les collègues, j’avoue jouer beaucoup moins. De plus je ne pourrais pas vous faire un complément au premier article sur Warsow pour les maps ou la mise en place d’un serveur étant donné que c’est un collègue qui s’y est plus intéressé 🙂 Je tenais en revanche à souligner le travail de deux sites pour promouvoir les jeux issus du libre :

Jeux Linux : Ce site très orienté Linux permet d’avoir un suivi de pas mal de projets de jeux dans le domaine du libre. Bien souvent on peut trouver des versions Windows aussi sur les sites officiels des jeux pour ceux à qui Linux ferait encore peur 😉 En tout cas cela m’a permis de tester pas mal de titres ou de me tenir informé pour d’autres. Par exemple c’est grâce à eux que j’ai vu passer des informations sur 0AD (J’espère pouvoir vous en faire un article prochainement d’ailleurs 😉 ).

Jeux Libres : Ici nous ne sommes plus uniquement orientés Linux mais jeux Libres dans leur ensemble. Le site fait donc la promotion de tout ceux qui sont créés libres dès le départ, mais nous annonce aussi quand de gros projets passent dans le monde du libre ou en partie. De quoi se tenir informés et découvrir de nombreux titres quelque soit votre plateforme 🙂

Je sais que c’est un peu succinct comme article, mais je voulais promouvoir ces deux sites depuis un certains temps. il existe de nombreux sites pour la promotion des jeux qu’ils soient payants ou libres, certains orientés MMPORG, ou stratégies, JDR, … Mais comme ce sont les deux que je suis le plus 😉 En attendant de prochains posts, have fun 🙂

Configurer un serveur de temps sous Windows

Voici quelques temps j’ai été confronté à un souci. Si tout mes serveurs Linux étaient bien synchronisés avec des serveurs NTP (cf. ce post), les postes de travail sous Windows avaient eux une légère avance. Vous me direz que ce n’est pas trop grave, mais comme les personnes travaillant sur ces postes se basent sur cette heure pour partir, cela fait désordre. En cherchant quelques informations j’ai pu avoir une meilleure idée du fonctionnement des serveurs de temps sous Windows. Au sein d’un domaine, les machines se basent sur le temps du serveur d’autorité, donc bien souvent le PDC (Contrôleur de domaine). Ce dernier se base par défaut sur son horloge interne. C’est en effet le plus simple et le plus sûr car on est alors indépendant d’une source externe (pas de souci si on a pas Internet). Dans le cadre de mon réseau d’entreprise, j’ai un accès à Internet redondant avec d’un côté une fibre optique à 100 Mo et de l’autre une connexion basique via une Box d’un FAI. Si l’accès principal se coupe, le Firewall basculera automatiquement vers la deuxième connexion le temps que la première se rétablisse. L’horloge interne de mon contrôleur de domaine semblant avancer, j’ai décidé de synchroniser ce dernier avec le pool ntp français, comme pour mes serveurs Linux.

Je suis d’abord tombé sur cette fiche du support de Microsoft. On y trouve une description très complète de ces soucis, peut-être trop. Autant sous Linux on édite juste le fichier de configuration ntp.conf, autant ici on se retrouve à devoir jouer avec la base de registre, ce qui est loin d’être ma méthode préférée sur un contrôleur de domaine principal 😉 Je suis ensuite tombé sur un site d’administration réseau où l’explication était plus simple et a répondue à mon besoin (www.adminreseau.net). Voici ci-dessous la méthode que j’ai donc appliquée :

Dans une invite de commandes DOS entrer la commande suivante :

net time /setsntp:fr.pool.ntp.org

Cette commande permettra de configurer la source de temps externe en modifiant les entrées suivantes de la base de registre (personnellement, j’ai fais une sauvegarde complète de la base de registre avant de faire cette manipulation, on est jamais trop prudents …) :

HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\W32Time\Parameters\Type passera de NT5DS à NTP
HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\W32Time\Config\AnnounceFlags passera de 10 à 5 en décimal
HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\W32Time\Parameters\NtpServer sera créée au besoin et contiendra le nom du serveur NTP utilisé pour la synchronisation, ici fr.pool.ntp.org (pool de serveurs de temps français).

Il fallait ensuite redémarrer le serveur de temps en tapant les commandes suivantes à la suite :

net stop w32time (arrêt du service de temps)
net start w32time (démarrage du serveur de temps)
w32tm /resync /rediscover (force la synchronisation)

Si vous avez d’autres contrôleurs de domaine, vous pouvez faire cette manipulation supplémentaire dessus pour les synchroniser :

/setsntp (efface la configuration précédente)
w32tm /resync /rediscover (force la synchronisation)

Vous pourrez ensuite vérifier la synchronisation de vos contrôleurs de domaine avec la commande suivante :

w32tm /monitor

Personnellement je n’avais qu’un seul contrôleur de domaine donc pas besoin de m’occuper de la synchronisation des autres. En revanche je ne me suis pas embêté à aller sur chaque poste Windows pour le synchroniser. Les utilisateurs éteignant les machines la nuit, la synchronisation s’est faite naturellement au petit matin quand ils ont rallumés leurs postes de travail 🙂

BOINC : ne laissez pas votre ordinateur inactif !!!


Il y a quelques années maintenant que j’entends parler de BOINC et j’ai mis un certain temps à m’y intéresser. Les principaux projets, du moins les deux plus connus sont le SETI et la recherche contre le Cancer. Le principe en est simple, utiliser la puissance de calcul des ordinateurs en veille pour créer un réseau de calcul géant au service de la recherche. Je me souviens avoir lu un article voici quelques années où on expliquait qu’une clef de cryptage nécessitait 300 jours de calculs à un processeur pour être cassée (ne me demandez pas quelle clef exactement car cela date maintenant), et qu’il ne fallait plus que 30 jours avec 300 PC d’une faculté américaine en cluster. Le principe est ici le même, les personnes ayant installé un programme BOINC, acceptent de partager les ressources de leur machine quand ils ne s’en servent pas et participent ainsi à la recherche de la vie dans l’univers (SETI), à la recherche contre le Cancer, ou le séquençage du génome humain (ou autre), …etc…

Le principe est donc simple, installez un simple client et quand votre ordinateur est allumé sans que vous vous en serviez, il réalisera des bouts de calculs pour le projet choisi. On peut même laisser son ordinateur tourner plus que nécessaire pour participer plus activement 😉 (oui un classement existe pour les plus prolifiques 😉 ).

Issu d’un projet de l’université de Berkeley initialement, le site principal y est toujours hégergé, ce qui est normal si on s’intéresse à la signification du sigle « Berkeley Open Infrastructure for Network Computing » :

http://boinc.berkeley.edu/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Berkeley_Open_Infrastructure_for_Network_Computing

Vous y trouverez d’ailleurs toutes les explications dans de nombreuses langues pour installer les clients et choisir le projet auquel adhérer. D’ailleurs quand on regarde la liste des projets, chacun peut y trouver son bonheur :

http://boinc.berkeley.edu/projects.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_projets_BOINC

Il s’agit de projets et d’un mode de participation libre, et permettant à tout un chacun de participer dans sa mesure au futur de la recherche. On trouve même des communautés dans chaque pays, comme l’alliance francophone par exemple. Vous y trouverez de nouveau plein d’explications, de définitions, d’aides et même un forum pour échanger.

L’installation du client BOINC est souvent simplifiée avec un « installer » sous Windows ou des paquetages sous Linux (Exemple installation BOINC Ubuntu). Je vous laisse donc découvrir cet univers et vous laisse « libre » de rejoindre cette communauté ou non 😉